JOURNAL DE L'UNIVERSITÉ DU QUÉBEC A HULL
(Volume 9, numéro 5, le 8 juin 1998 )


Une délégation de Centraide vient remercier l'UQO

Bourse à la maîtrise en travail social

Journée «Portes ouvertes» pour des élèves du secondaire

La Clinique Santé à la recherche d'un logo

Nouvelles brèves du corps professoral

Louise Dumas séjourne en Europe

Recherches et réflexions de Yao Assogba

Collaboration à un nouvel ouvrage

Nouvelles de Gustaaf Schoovaerts

Nouvelle publication du Groupe d'étude et de recherche en intervention sociale (GÉRIS)

Quelques nouvelles brèves

La pensée du mois...

«L'essentiel de l'éducation n'est pas de nourrir mais de donner l'appétit
Albert Jacquard.

Une délégation de Centraide vient remercier l'UQO

Le 24 novembre dernier, une délégation de Centraide-Outaouais est venue au pavillon Alexandre-Taché remercier personnellement l'Université du Québec à Hull (UQO) pour son importante contribution à sa campagne de 1997.

Le groupe était composé de George O. Gratton, président de la campagne, Shirley Day, la directrice générale, Sylvie Moisan, la responsable de la sollicitation annuelle et Yamilé Dupont, la coordonnatrice aux organismes.

Propos du président

George O. Gratton a expliqué qu'il tenait à s'adresser directement aux bénévoles dans le but de leur dire à quel point il appréciait l'appui des membres de la communauté universitaire à la cause de Centraide. Ils ont versé cette année la somme de 15 975 $.

«L'UQO s'est toujours montrée généreuse dans son soutien à cette cause régionale qui nous tient à coeur. Nous apprécions ce support constant de votre établissement à cette lutte contre la pauvreté. Comme par les années passées, les campagnes en milieu de travail ont permis d'amasser 85% des fonds.»

Le président de la campagne a profité de l'occasion pour remettre à chaque bénévole de l'UQO un certificat de reconnaissance en guise de témoignage de son travail dans le cadre de la sollicitation à l'interne.

Propos du coordonnateur interne

De son côté, le coordonnateur de la campagne à l'UQO, Réal Croteau, directeur du Service de l'information et des relations publiques (SIRP), a qualifié de tout à fait remarquable l'effort consenti par les gens de l'université outaouaise, «même si l'objectif initial de 18 000 $ n'a pas été atteint.»

Il a rappelé qu'au début de l'année 1997, la communauté universitaire avait déjà souscrit généreusement à la première campagne majeure de levée de fonds à l'interne pour la Fondation de l'UQO. La sollicitation a été un franc succès puisque l'objectif initial de 300 000 $ a été dépassé de 100 000 $.

Réal Croteau a ajouté que, «dans ces circonstances, il fallait s'attendre à une baisse prononcée pour la campagne Centraide. Heureusement, les donateurs et les donatrices se sont encore une fois montrés sensibles à la cause des plus démunis dans l'Outaouais, comme le prouvent les résultats.»

Le coordonnateur a précisé que «par leurs dons, les membres du personnel de l'UQO ont contribué directement au succès de cette campagne régionale qui a dépassé son objectif initial de 2,4 millions avant même la cérémonie de clôture du 19 novembre dernier.»

Il a indiqué qu'au cours des dernières années, Centraide-Outaouais réussissait avec peine à hausser l'objectif global de sa campagne annuelle. «Notre générosité collective, conjuguée au beau travail effectué par les bénévoles, ont permis aussi de répondre aux besoins de 68 organismes de la région. En fait, c'est une personne sur quatre en Outaouais qui profitera des retombées.»

En guise de conclusion, Réal Croteau a tenu à remercier tous les membres du personnel. Il a adressé des remerciements particuliers à l'équipe de bénévoles. «Sans leur dévouement, nous ne pouvions espérer une contribution aussi significative de la part de notre université.»

L'équipe des bénévoles

Le groupe des bénévoles était composé des personnes suivantes :

Paul Boudreault, Département des sciences de l'éducation;

Robert Dupré, Département des sciences administratives;

Marie Côté et Elmustapha Najem, Département de relations industrielles;

Daniel Pelletier, Département de psychoéducation;

Jean-Pierre Deslauriers, Département de travail social;

Marcelle Séguin, Département des sciences infirmières;

Claude Beauregard, Département des sciences comptables;

Ilie Popescu, Département d'informatique;

Gina Ladouceur, Module des sciences sociales et de la psychoéducation;

Guylaine Cloutier, Bureau du registraire;

Jacques Deschênes, Service de l'informatique et de l'audiovisuel; et

Martine Landry, Service de l'information et des relations publiques.


(photo : Réal Croteau)

À gauche, le recteur Francis Whyte, et à sa gauche, derrière le «chèque», Shirley Day; à droite, Georges O. Gratton, tenant le «chèque», et à sa droite, au même rang, Yamilé Dupont, en présence des bénévoles de l'UQO, lors de la rencontre du 24 novembre dernier.

 

Un étudiant au tableau d'honneur des CA

Dans une annonce publicitaire qui a paru dans le quotidien LeDroit le vendredi 28 novembre 1997, l'Ordre des comptables agréés du Québec (CA) présente son tableau d'honneur. Il s'agit des personnes qui ont particulièrement fait bonne figure lors de l'Examen final uniforme de 1997.

Patrick Hanna, de l'Université du Québec à Hull (UQO), est arrivé au troisième rang au Québec.


Bourse à la maîtrise en travail social

L'étudiant Patrick Duguay, de la maîtrise en travail social, recevra une bourse d'études de 2000 $ du Centre local de services communautaires (CLSC) de Hull. Le boursier est directeur du Projet de relance économique et sociale des quartiers (PRESQ), à Buckingham. Sa candidature était au nombre des quatre dossiers présentés à un concours dont le but est de soutenir un projet de mémoire dans un domaine d'activité relié à un champ d'intervention dans lequel est engagé le CLSC de Hull.Le projet retenu a pour titre «Mouvement communautaire et développement local : Les nouvelles pistes d'intervention auprès des collectivités en difficulté». Il a été choisi parce qu'il se situe justement en lien direct avec l'une des priorités du CLSC de cette année, qui est de développer une action plus structurelle au niveau des causes de la pauvreté.

Le responsable du programme, le professeur Yao Assogba (Travail social), a rappelé que la maîtrise a démarré à l'automne 1996. Il a souligné que c'est à ce moment-là que son collègue le professeur Jean-Pierre Deslauriers avait pris l'initiative de demander au CLSC de Hull d'accorder une bourse d'encouragement aux étudiants et aux étudiantes.

Le lancement du programme à l'époque revêtait une grande importance pour l'équipe professorale dans cette discipline. En effet, le ministère de l'Éducation acceptait de le lancer «dans un temps de compression budgétaire sévère». Cette acceptation gouvernementale témoignait «de la confiance dans la qualité du corps professoral de mener à bien ce projet.» Le programme a été conçu «dans le but de maximiser ses retombées pour la région dans le domaine social.» Les champs qu'il aborde sont le développement local, la prévention sociale et la promotion des réseaux sociaux.


Journée «Portes ouvertes» pour des élèves du secondaire

Près de 200 élèves de Secondaire V de sept écoles de la région de l'Outaouais ont visité l'Université du Québec à Hull (UQO) le 26 novembre dernier. La responsable de l'événement, Nathalie Tremblay, responsable de la promotion des programmes, a indiqué que c'était la première fois que l'UQO accueillait un tel groupe dans le cadre d'une journée «Portes ouvertes».

Nathalie a expliqué que la visite avait pour but de permettre aux jeunes de venir voir sur place ce qu'est l'UQO. «Même si leur prochaine étape est le cégep, nous avons pensé qu'il était important de les conscientiser dès maintenant à notre existence, de leur démontrer que nous avons des programmes intéressants et que notre milieu d'apprentissage est agréable.»

Au pavillon Lucien-Brault

Les divers circuits dans les pavillons ont été ponctués de quelques ateliers. Il y en a eu un en art numérique au pavillon Lucien-Brault. «Les gens en arts et design ont démontré comment, à l'aide de l'ordinateur, il est possible de modifier le "portrait" d'un individu sur une photo. Les élèves, à leur grand plaisir, ont pu se livrer à leurs propres transformations à l'écran.»

Au pavillon Alexandre-Taché

Au pavillon Alexandre-Taché, l'atelier s'est déroulé dans les locaux du secteur des sciences infirmières. «L'activité a pris la forme d'une clinique de lavage de mains.

«Les mains des jeunes ont tout d'abord été enduites d'un produit fluorescent, des microorganismes synthétiques. Par la suite, ils ont été invités à les laver comme ils le font d'habitude. En les plaçant ensuite sous une lumière, ils se sont aperçus que leur technique n'était pas efficace puisque de nombreuses bactéries, visibles justement grâce au produit fluorescent, restaient encore agrippées à leur peau. Ils ont dû se relaver les mains selon la technique démontrée par des étudiantes et des étudiants en sciences infirmières qui étaient sur place.»

Il y a également eu un arrêt à la salle de vidéocommunication où les jeunes ont pu converser en ligne directe avec Andrée Campeau, agente d'accueil de l'UQO, installée dans une salle identique à Mont-Laurier.

Les jeunes qui le souhaitaient ont été en mesure d'obtenir des renseignements sur les programmes d'études de l'UQO en se présentant à divers stands aménagés à l'agora.


Nathalie Tremblay

Un succès

Nathalie Tremblay a indiqué que la réussite de cette journée est attribuable à l'implication et à la participation de plusieurs personnes qui lui ont apporté leur concours. Elle a nommé Julie Régimbal, Fernand Prévost et Lise Daigle, membres du comité organisateur.

Il y a eu également plusieurs membres du personnel de l'UQO ainsi que des étudiants et des étudiantes qui, tout au long de la journée, se sont transformés en guide, animateur, cameraman, journaliste ou mascotte, au grand plaisir des visiteurs.


La Clinique Santé à la recherche d'un logo

La Clinique Santé UQO a lancé en décembre dernier un concours en vue de se doter d'un logo. Il est ouvert à la population étudiante de l'UQO. Une même personne peut participer aussi souvent qu'elle le veut.

Les auteurs doivent, sur une feuille 8 1/2 sur 11, produire un dessin marine et ocre ou en noir et blanc, qui illustre l'image qu'ils se font de la Clinique. Les productions doivent être remises à Lucille Théoret, au local D-0002 du pavillon Alexandre-Taché, au plus tard le 16 mars 1998. Les résultats seront dévoilés le 30 mars 1998.

Le concours est assorti de deux prix. Le premier est destiné à la personne gagnante; il s'agit d'un dictionnaire, gracieuseté de la librairie-papeterie COOP-UQO. Le second est un prix de participation qui sera tiré au sort; ce sera un certificat-cadeau d'une valeur de 35 $ de la part du Service des activités physiques et sportives (SAPS).

La professeure Francine de Montigny (Sciences infirmières) a invité ses collègues de l'ensemble du corps professoral à faire connaître le concours auprès de leurs groupes étudiants. Elle y est même allée d'une suggestion : pourquoi ne pas en faire une activité pédagogique au trimestre d'hiver 1998 ?!?

Rappelons que la Clinique Santé UQO offre des services de prévention et de promotion de la santé à la population universitaire. Ils sont dispensés par des étudiantes et des étudiants en sciences infirmières de l'UQO. Les professionnelles et les professeures leur apportent leur collaboration.

Les activités de la Clinique sont variées. Il y a notamment des ateliers de prévention des MTS, de dépistage d'hypertension, d'auto-examen du sein, de premiers soins à vélo et de relaxation.

De plus, des étudiantes et des étudiants, avec le concours des équipes professorale et professionnelle, assurent des heures de présence au local de la clinique au pavillon Alexandre-Taché.


Nouvelles brèves du corps professoral

Communication de Mohammed Khalid

Le professeur Mohammed Khalid, du Secteur des sciences sociales de l'Université du Québec à Hull (UQO), a présenté une communication lors d'un colloque de l'Association québécoise de gérontologie à Ville de Laval le 14 novembre dernier.

Sa présentation avait pour titre «Démographie et formation en gérontologie : deux visions divergentes».

L'universitaire hullois a brossé brièvement un tableau représentatif de la population âgée au Québec sous trois thèmes : l'évolution démographique, les problèmes biopsychosociaux et la situation économique des aînés québécois.

À son avis, ces trois réalités sont indissociables et constituent «la trame de fond du décor de la population vieillissante actuelle et future.»

Le professeur Khalid a par la suite livré un plaidoyer en faveur du développement de la gérontologie.

Mohammed Khalid


Louis Favreau

Subvention du CQRS

Le Conseil québécois de la recherche sociale (CQRS) a octroyé une subvention de 360 000 $ sur trois ans à une équipe de recherche dont sont membres les professeurs Louis Favreau et Jacques Boucher, du Département de travail social de l'Université du Québec à Hull (UQO).

Le projet subventionné a pour titre : «Économie sociale, santé et bien-être». Il comporte quatre volets.

Le professeur Favreau est responsable du volet «Insertion par l'activité économique» et le professeur Boucher, de celui du «Logement communautaire».

Département des sciences de l'éducation

Le professeur Michel Filion, du Département des sciences de l'éducation de l'Université du Québec à Hull (UQO), signe un article dans la Revue d'histoire d'Amérique française (volume 51, numéro 1, été 1997, pp.71-92.

Son texte a pour titre : «La publicité américaine à la radio canadienne : le cas du réseau français de Radio-Canada».

Par ailleurs, la professeure Lise Corriveau, du Département des sciences de l'éducation de l'UQO, est coauteure d'un article paru dans Recherches sociographiques (volume XXXVIII, numéro 2, 1997, pp. 251-277.

Le texte a pour titre : «La culture de l'école secondaire québécoise : une rétrospective». Cet article a été écrit en collaboration avec Claude Deblois, professeur et vice-doyen des études supérieures et de la recherche à la Faculté des sciences de l'éducation de l'Université Laval, et de Céline Castonguay, étudiante au doctorat en administration et politique scolaires à l'Université Laval et professionnelle de recherche pour le Centre de recherche et d'intervention sur la réussite scolaire (CRIRES).

Département de relations industrielles

L'automne dernier, le professeur Jacques-André Lequin, du Département de relations industrielles de l'Université du Québec à Hull (UQO), a fait la recension du livre de Monique Borrel intitulé Conflits du travail, changement social et politique en France depuis 1950.

Cet ouvrage de 266 pages a paru chez L'Harmattan à Paris.


Jacques-André Lequin

Le professeur Guy Bellemare, du Département de relations industrielles de l'Université du Québec à Hull (UQO), a fait deux présentations publiques l'automne dernier.

Le 19 novembre 1997, il s'est adressé aux personnes participantes au Colloque de l'Ordre des comptables en management accrédités (CMA) à Montréal. Son propos avait pour titre «Gérer ou dominer les nouvelles pratiques de management : à la recherche du facteur fantôme». Sa coprésentatrice était la professeure Louise Briand, du Département des sciences comptables de l'UQO.

Par ailleurs, le 21 novembre 1997, toujours à Montréal, Guy Bellemare a participé au Séminaire de recherche du Collectif de recherche sur les innovations sociales dans les entreprises et les syndicats (CRISES).

Son intervention avait pour titre «L'analyse de la confiance dans les organisations complexes. Modèle d'analyse et étude de cas».

Guy Bellemare


Louise Briand


Louise Dumas séjourne en Europe

En 1997, la professeure Louise Dumas, du Département des sciences infirmières, a effectué un séjour de travail de 32 jours en Europe.

En Belgique

Elle a présenté deux communications arbitrées à la Fifth International Self-Care Deficit Nursing Theory Conference à Leuven, en Belgique.

La première avait pour titre «Teaching Perinatal Nursing Based on Self-Care Nursing Theory : still a challenge...». Quant à la seconde, elle s'intitulait «Family Nursing Based on Orem's Model». Louise Dumas a précisé que ces deux présentations découlent de deux projets de recherche menés avec la collaboration de sa collègue la professeure Francine de Montigny.

Par ailleurs, la professeure Dumas a eu diverses rencontres de discussion et de formation avec des professeures et des chercheures en sciences infirmières de l'Université Catholique de Leuven, de Louvain et de Bruxelles ainsi que de l'Association des Infirmières Itinérantes de Belgique.

Ces personnes ont démontré leur intérêt à faire évoluer la pensée de Dorothea Orem en Belgique; la professeure Dumas est reconnue comme experte en la matière. Elle a indiqué qu'il est «possible que le prochain colloque international de l'International Orem Society puisse se tenir à l'UQO...»

Au Royaume-Uni

Louise Dumas est également intervenue à la Eighth Annual International Participative Conference à la University of Durham, au Royaume-Uni. Elle y a livré une communication arbitrée dans le cadre d'un atelier spécialisé sur les stratégies d'apprentissage et d'enseignement. Elle a aussi fait une présentation par affiche arbitrée.

Les deux communications portaient le titre suivant : «A Tool to Evaluate How to Learn from Experience in Clinical Settings». Elle a présenté l'outil développé durant ses études doctorales et expérimenté par la suite à l'intérieur de deux projets de recherche. «L'outil ayant été traduit en anglais, il m'était facile de l'exporter vers nos collègues anglais et écossais.»

Ce colloque regroupait des infirmières et des infirmiers de même que des ergothérapeutes, des physiothérapeutes, des sages-femmes et quelques membres du gouvernement anglais oeuvrant dans les services de santé.

À Londres

Louise Dumas a en outre eu des rencontres avec des chercheures et des enseignantes de l'Université de Londres. Elles ont discuté d'une recherche future dans le domaine de l'apprentissage expérientiel en sciences infirmières.

De retour dans l'Outaouais

Depuis son retour au pays, la professeure Dumas n'a pas chômé. En juillet dernier, elle a obtenu une subvention de 60 000 $ de la Régie régionale de la santé et des services sociaux de l'Outaouais. Ces crédits serviront à la réalisation d'une recherche avec le Centre hospitalier de Gatineau (CHG) sur les facteurs de décision et de persistance à l'allaitement maternel dans l'Outaouais. Le projet vise à établir une meilleure connaissance des particularités de la région en vue de cibler des pistes d'interventions et de recherches futures.

Deux personnes diplômées au baccalauréat de perfectionnement en sciences infirmières de l'UQO travaillent avec la professeure Dumas. Il s'agit de son cochercheur, Mario Lepage, coordonnateur des activités de nuit au CHG; titulaire d'une maîtrise en sciences infirmières de l'Université d'Ottawa, il est chargé de cours à l'UQO. Il y a également son assistante de recherche, Louise Côté, infirmière en périnatalité au CHG.


Recherches et réflexions de Yao Assogba

Les recherches que mène en ce moment le professeur Yao Assogba, du Département de travail social, ont pour objet les jeunes et l'insertion au Québec et en Afrique. De manière parallèle, il poursuit ses réflexions relatives aux droits de la personne, à la démocratie et au développement durable sur le continent africain.

Sur le Québec

Le professeur Assogba est le chercheur principal du volet «Organismes communautaires d'employabilité et insertion des jeunes» dans le cadre d'un programme du Groupe d'étude et de recherche en intervention sociale (GÉRIS), rattaché au Département de travail social de l'UQO.

Le thème du programme est «Prévention sociale, insertion et développement local : le renouvellement des pratiques sociales et les politiques publiques (1985-1995)».

Outre le professeur Assogba, les membres de l'équipe sont ses collègues la professeure Lucie Fréchette de même que les professeurs Louis Favreau, Jacques Boucher et Daniel Tremblay.

Par ailleurs, Yao Assogba et Lucie Fréchette font partie d'une équipe interdisciplinaire et interconstituante. Les établissements représentés sont l'Institut national de la recherche scientifique (INRS) - Culture et société, ainsi que les universités constituantes de Montréal (UQAM), Trois-Rivières (UQTR), Rimouski (UQAR), Chicoutimi (UQAC), Hull (UQO) de même qu'en Abitibi-Témiscamingue (UQAT). Ses travaux portent sur la migration des jeunes comme phénomène d'insertion sociale et professionnelle. La coordination de l'équipe est assumée par Madeleine Gauthier, de l'INRS - Culture et société.

Les 16 et 17 octobre dernier, les chercheurs ont organisé un séminaire à Québec. L'activité avait pour but de permettre d'échanger sur les résultats préliminaires de leurs analyses de l'enquête qualitative, qui constitue le premier volet de cette recherche d'envergure nationale. Le second volet, soit l'enquête quantitative, est en voie d'élaboration. Elle devrait bénéficier des résultats finals de la recherche qualitative.

Sur l'Afrique

Les études et réflexions du professeur Assogba ont paru dans diverses publications. En 1996, il a publié un texte intitulé «Problématique de la gouvernance en Afrique au sud du Sahara» dans la Revue canadienne d'études du développement. Il s'agit d'un numéro spécial ayant pour thème «Gouvernance, démocratie et droits de la personne», publié sous la direction de deux rédacteurs invités, Nasir Islam et David R. Morrison.

Le professeur Assogba signe également un écrit dans Démocratie, culture et développement en Afrique, paru sous la direction de Claude Beauchamp, chez L'Harmattan (Paris, 1997). Son texte s'intitule «Dictature, "démocrature" et démocratie : la longue marche de l'Afrique depuis les temps modernes».

Yao Assogba est par ailleurs l'auteur de «Mouvement paysan et développement au tiers-monde : le cas de l'Afrique noire francophone». Ce texte paraît dans Au-delà du néolibéralisme : quel rôle pour les mouvements sociaux, publié sous la direction de Juan-Luis Klein, Pierre-André Tremblay et Hugues Dionne, aux Presses de l'Université du Québec (Ste-Foy, 1997, pp. 111-121).

Autre publication

Le professeur Assogba signe un texte dans Recherche et formation : une complicité à crier, «Actes du IXe colloque réseau doctorat en éducation», Université du Québec à Trois-Rivières, août 1996, pp. 89-95. Il a pour titre «Flux de l'esprit de la recherche ou effet pervers positif de la recherche-formation».


Collaboration à un nouvel ouvrage

Trois membres du corps professoral du Département des sciences de l'éducation et une professionnelle du Service de la bibliothèque de l'Université du Québec à Hull (UQO) sont au nombre des 16 personnes qui ont collaboré à la troisième édition de l'ouvrage Recherche sociale. Ayant comme sous-titre «De la problématique à la collecte des données», il a paru aux Presses de l'Université du Québec.

Dans la première partie intitulée «L'établissement de l'objet de la recherche», le professeur Jacques Chevrier signe le chapitre 3 dont le titre est «La spécification de la problématique».

De son côté, la bibliothécaire Danielle Boisvert est l'auteure du chapitre 4. Son texte a pour thème «La recherche documentaire et l'accès à l'information».

Quant à la professeure Lorraine Savoie-Zajc, elle intervient dans la troisième partie. Cette section aborde le sujet de «La formation de l'information». Le chapitre 11 sur «L'entrevue semi-dirigée» porte sa signature.

En quatrième partie, sous le thème de «La critique de la méthodologie», le professeur André Dolbec a écrit le chapitre 8, «La recherche-action».

Dans sa présentation, l'éditeur souligne que «cet ouvrage constitue une importante source d'information et de réflexion sur l'approche contemporaine de la recherche sociale.

«Refusant les barrières disciplinaires, les auteurs démontrent que l'acquisition de la connaissance n'est pas affaire de chapelle ni de technologie, mais d'abord de doute et d'ouverture : le doute et la remise en question du "savoir acquis"; l'ouverture et la tolérance face à la différence.»

Il ajoute que «les auteurs, chercheurs dans les universités et les entreprises privées, représentent un vaste éventail de disciplines.»


Nouvelles de Gustaaf Schoovaerts

En 1997, le professeur retraité Gustaaf Schoovaerts, autrefois du Département des sciences de l'éducation de l'Université du Québec à Hull (UQO), a notamment participé à un colloque provincial. De plus, il a signé un article dans Info-li, le bulletin d'information et de liaison de l'Association québécoise des professeurs de morale et de religion.

Un colloque en mars

M. Schoovaerts a fait une présentation lors du huitième Colloque provincial en éducation au préscolaire et enseignement primaire les 14, 15 et 16 mars 1997. Elle avait pour titre «L'école publique confessionnelle : notre sida culturel». L'événement lui-même avait pour thème «L'éducation à l'aube de l'an 2000».

L'universitaire à la retraite a exploré des avenues pour un enseignement religieux dans une école publique déconfessionnalisée de l'an 2000. Dans son exposé, il a d'abord abordé brièvement l'état actuel de la question dans la société québécoise. Il a parlé de confessionnalité de l'école publique de même que de l'enseignement moral et religieux.

Ensuite, Gustaaf Schoovaerts a discuté du bien-fondé des changements dans la post-modernité. Il a traité de thèmes comme «culture et religion», «sécularisation et sécuralisme», «l'Église au service de l'école».

Il a aussi été question du rapport de la Commission des États généraux sur l'éducation. Il a soumis un questionnement : «Quelle déconfessionnalisation?». Il a analysé les arguments en faveur d'un enseignement religieux, comme le regain ou le renouveau religieux, l'argument culturel et la tyrannie des chiffres.

M. Schoovaerts a terminé sa conférence par une réflexion sur les voies possibles, en matière de contenus et de méthodes, d'un enseignement religieux en l'an 2000.

Un article dans «Info-li»

Dans l'édition de décembre 1996 de la publication Info-li (volume 21, numéro 58), Gustaaf Schoovaerts est l'auteur d'un article intitulé «La religion au baccalauréat du primaire (7812) à l'UQO».

D'entrée de jeu, l'universitaire retraité, suite à certaines décisions du gouvernement après la parution du rapport final de la Commission des États généraux sur l'éducation, se demande si les futurs enseignants et enseignantes du primaire reçoivent une préparation adéquate.

«Ces personnes ont-elles les préalables attendus? Quelle doit être la couleur de ce cours universitaire? Quelle pédagogie universitaire s'impose pour cet enseignement? Sied-il d'admettre n'importe qui dans ce cours?».

Gustaaf Schoovaerts rappelle que le cours de religion (REL1003) de l'Université du Québec à Hull s'est donné pour la première fois au trimestre d'hiver 1991. Il est exigé par le ministère de l'Éducation pour les personnes qui veulent dispenser au primaire le cours d'enseignement moral et religieux catholique.

L'article fait état d'un sondage qui a été réalisé auprès du premier groupe étudiant «dans le but de nous aider à donner une direction à ce cours.» Une quarantaine de personnes ont été sondées.

La consultation a notamment révélé que 89,5 % des personnes répondantes avaient déjà suivi des cours de doctrine catholique (catéchèse). M. Schoovaerts se demande si le fait d'avoir suivi le REL1003 de trois crédits est suffisant comme formation doctrinale en vue de dispenser le cours de religion catholique au primaire pour les autres 10,5 %, qui ont profité pendant leur formation préuniversitaire d'une exemption ou de la liberté de choix en matière d'enseignement religieux.

Une autre donnée attire l'attention : cinq personnes «affirment ne pas croire en un être supérieur sans parler de Dieu et de Jésus-Christ. On peut naturellement se questionner sur les motifs qui ont incité ces personnes à prendre ce cours.»

Il y a cependant un élément de réponse. Un total de 20 personnes répondantes avouent se sentir obligées de le suivre pour ne pas perdre leur chance d'être engagées par une commission scolaire; 17 autres affirment que ce n'est pas leur cas. Plus de la moitié, 57,8 %, suivent le cours par intérêt personnel.

Un autre élément du sondage confirme «un changement, ou du moins une tendance de mutation, de ne plus relier ensemble pratique religieuse et assistance à la célébration eucharistique.

«En effet, des 20 personnes qui se considèrent comme pratiquantes, 14 seulement disent assister régulièrement à la célébration eucharistique. Il n'en reste pas moins que ce taux de fréquentation de 39,4 % est très élevé car, dans l'archidiocèse de Gatineau-Hull, le taux moyen (ville-campagne) est de 10 %.»

En guise de conclusion, Gustaaf Schoovaerts applaudit au fait que le cours REL1003 soit obligatoire pour les personnes qui veulent enseigner l'enseignement moral et religieux catholique au primaire. Il avoue qu'il est facile d'en montrer la justification.

L'universitaire à la retraite ajoute cependant qu'il serait indiqué qu'il y ait une alternative. «Il faudrait offrir des cours pour les personnes qui ne veulent pas dispenser cet enseignement moral et religieux catholique, mais seraient disposées à dispenser le cours de sciences morales non catholiques.»


Gustaaf Schoovaerts


Nouvelle publication du GÉRIS

En octobre 1996, Jérôme Guay, professeur à l'École de psychologie de l'Université Laval, a prononcé une conférence à l'Université du Québec à Hull (UQO). Sa participation s'inscrivait alors dans le cadre d'un séminaire organisé par le Groupe d'étude et de recherche en intervention sociale (GÉRIS) de l'UQO.

Les propos du conférencier ont été colligés et transposés sous la forme d'un texte par la professeure Lucie Fréchette, du Département de travail social de l'UQO. Il fait l'objet du numéro 4 de la série «Conférences» des «Cahiers du GÉRIS 1997». Il a pour titre L'entraide et l'approche milieu : des interventions centrées sur les réseaux sociaux.

Jérôme Guay traite de l'importance de «devenir proactif en intervention psychosociale... avant que la situation ne soit devenue complètement détériorée et surtout avant que les proches n'aient complètement épuisé leurs capacités d'aide.» Il décrit comment, avec le temps, le mode d'intervention proactif a pris le nom d'approche milieu.

Le professeur Guay relate un certain nombre d'expériences réalisées dans diverses régions du Québec. Il y a notamment le projet «Entraide de quartier» mis de l'avant dans la Vieille Capitale. Par ailleurs, pour illustrer l'itinéraire de l'approche milieu au Québec, il fait état d'expériences menées dans deux centres locaux de services communautaires (CLSC), celui des Appalaches et celui des Pays-d'en-Haut.

En guise de conclusion, Jérôme Guay résume en quelques lignes les conclusions d'un colloque qui s'est tenu en décembre 1992. Cet événement regroupait plusieurs des CLSC qui avaient expérimenté l'approche milieu.


Quelques nouvelles brèves...

Nouvelles ressources professorales

Lors de sa réunion du 16 décembre 1997, le Conseil d'administration de l'Université du Québec à Hull (UQO) a résolu d'engager deux nouveaux professeurs réguliers au Département d'informatique.

Il s'agit de Ahmed Lakhsasi, en génie électronique, et Sidi M. Aourid, en génie informatique.

Programmes en perspective

L'Université du Québec à Hull (UQO) projette d'implanter, au trimestre d'automne 1998, quatre nouveaux baccalauréats, dont deux en extension. De plus, les admissions à un cinquième baccalauréat, qui existe déjà, seront ouvertes à nouveau.

Le Conseil d'administration de l'UQO a adopté des résolutions en ce sens lors de sa réunion du 16 décembre 1997.

Deux programmes seront rattachés au Module de l'éducation, soit le baccalauréat en enseignement des arts visuels et le baccalauréat en enseignement des langues secondes.

Par ailleurs, l'Université du Québec à Hull ouvrira à nouveau les admissions au baccalauréat en études littéraires (7801).

Par contre, ce programme portera désormais le nom de «baccalauréat en rédaction et en traduction». Il sera rattaché au Module des arts et des lettres.

Le Conseil d'administration a approuvé un projet de protocole d'entente entre l'UQO et l'Université du Québec à Chicoutimi (UQAC). Le document régit l'extension à Hull du baccalauréat en génie informatique de l'UQAC.

Par ailleurs, le Conseil d'administration a accepté le principe de l'extension d'un baccalauréat en psychologie, en vertu d'une collaboration avec une autre constituante du réseau de l'Université du Québec.

Lancement de volume

Il y a des phénomènes sociaux, comme le changement social, qui ne se mesurent pas de façon quantitative. Il est cependant possible de les étudier et de les connaître avec précision grâce à la recherche qualitative.

Un nouveau livre, qui vient de paraître, permet d'avoir un nouvel éclairage en la matière. L'ouvrage collectif s'intitule La recherche qualitative. Enjeux épistémologiques et méthodologiques.

L'un des six coauteurs est le professeur Jean-Pierre Deslauriers, du Département de travail social de l'Université du Québec à Hull (UQO).

Le Département de travail social de l'UQO procédera au lancement de cette publication le jeudi 22 janvier 1998 à 17 h à la Salle de réception, pièce E-2610, du pavillon Alexandre-Taché.

 

L'UNISCOPE est le journal mensuel de l'Université du Québec à Hull. Les collaborateurs et les collaboratrices doivent acheminer leurs communications orales ou écrites au Service de l'information et des relations publiques, à la pièce E-2100 du pavillon Alexandre-Taché, au 283, boulevard Alexandre-Taché, au poste téléphonique 3960.

Textes : Roger Labelle, Graphisme : Bruno Lacelle, Montage : Lise Gagnon-Martel.
Dépôt légal : Bibliothèque nationale du Québec,
Bibliothèque nationale du Canada,
ISSN 0847-4109
Production : Service de l'information et des relations publiques