JOURNAL DE L'UNIVERSITÉ DU QUÉBEC A HULL
(Volume 9, numéro 2 le 8 juin 1998 )


Succès de l'opération budgétaire 1996-1997

Première boursière de l'Institut de recherche en santé et sécurité du travail du Québec (IRSST)

Une première campagne majeure de souscription

Participation à une conférence mondiale

La Rentrée 1997

Résultats de juin 1997 aux sciences comptables

Soirée d'information sur les troubles d'anxiété

Changements à l'Audiovidéothèque

Publications du Groupe d'étude et de recherche en intervention sociale (GÉRIS) et de la Chaire de recherche en développement communautaire (CRDC)

Nouvelles du Département de relations industrielles

La pensée du mois...

«L'amitié résulte d'un faible degré d'opposition entre des êtres individuellement divers
Étienne Pivert de Senancour, écrivain français (1770-1846).


Succès de l'opération budgétaire 1996-1997

Lorsqu'elle a adopté son budget de l'année 1996-1997, l'Université du Québec à Hull (UQO) avait prévu un déficit de 3 196 000 $. À la fin de l'exercice financier en mai dernier, il avait été réduit à 328 050 $.

Voilà le fait saillant des états financiers de l'exercice budgétaire 96-97 que le Conseil d'administration de l'UQO a adoptés le 26 août dernier.

Ce revirement de situation est attribuable aux efforts de la communauté universitaire de même qu'aux interventions soutenues du Comité aviseur sur le financement de l'UQO.

Composition du Comité

Créé en mars 1995, le Comité est formé en majorité de membres du milieu socio-économique qui ont accepté d'appuyer ouvertement l'université outaouaise dans ses revendications en matière de financement.

En ce moment, il est composé des personnes suivantes :

ÄMarcel O. Parent, président, «Conseillers Professionnels (Hull) inc.»,

ÄAndré Dupont, président de DuPortage Mercury,

ÄAndré Beaudoin, président de Slush Puppie Canada inc., et

ÄManon Guitard, avocate.

ÄPierre-Jacques Ippersiel, directeur général du Centre local des services communautaires (CLSC) de Hull et également président du Conseil d'administration de l'UQO, fait partie du groupe.

Les membres en provenance de l'UQO sont :

Äle professeur Richard Soublière, du Département des sciences comptables,

ÄPaul Legris, vice-recteur à l'administration et aux ressources, et

Äle recteur Francis Whyte.

Au moment de sa création, le Comité avait reçu comme mandat de trouver les moyens financiers qui permettraient à l'université outaouaise de disposer des crédits gouvernementaux qui lui revenaient afin qu'elle puisse se développer.

Soulignons que le Gouvernement du Québec verse un montant global au réseau de l'Université du Québec. Par la suite, ce dernier procède à une répartition des sommes entre ses constituantes selon des modalités précises. Lorsque le Comité a été mis sur pied, les autorités universitaires s'apprêtaient à modifier ces mêmes dispositions.

Grâce à leur expertise et leur engagement au sein du Comité, les membres du milieu de l'Outaouais ont, au cours de la dernière année, apporté un support précieux à l'Université dans le cadre d'une gestion financière difficile.

Les démarches du Comité

Le Comité a réussi à faire reconnaître la situation particulière de l'UQO lors de l'élaboration de la formule de reconnaissance des besoins financiers des établissements du réseau de l'Université du Québec. Conséquence : l'Assemblée des gouverneurs, l'instance suprême du réseau universitaire panquébécois, a accepté de corriger la base de financement de l'UQO; elle y a ajouté un montant récurrent de 1 114 000 $. Cette somme additionnelle, versée pour la première fois en 1996-1997, sera dorénavant incluse dans les crédits que recevra annuellement l'UQO.

Soulignons que les démarches du Comité ont été fructueuses à un autre titre. En effet, lors de l'approbation des règles de partage budgétaire pour l'année 1997-1998, l'Assemblée des gouverneurs a décidé d'effectuer un nouveau redressement de la base de financement de l'université hulloise. Il s'est traduit par l'octroi d'un autre montant, cette fois de l'ordre de 845 000 $.

Ainsi, le Comité, par ses interventions des deux dernières années, aura permis à l'UQO d'aller chercher une somme additionnelle de près de 2 millions.

Le Comité a également pris part aux discussions sur la problématique des universités en région. Son intervention a de nouveau produit des résultats positifs. En mai dernier, à la toute fin de l'année financière 96-97, la Ministre de l'Éducation versait à l'UQO une somme non récurrente de 515 000 $.

Autres économies

D'autres facteurs expliquent les réductions de dépenses réalisées durant l'année financière 1996-1997.

Des discussions fructueuses avec certains groupes au sein du personnel universitaire ont débouché sur des économies d'environ 700 000 $.

De plus, l'Université a bénéficié de revenus supplémentaires de l'ordre de 650 000 $. Cette somme provient des réserves non utilisées, suite à des règlements intervenus en vertu de conventions collectives et de protocoles de travail.

La diminution du déficit prévu découle également d'ajustements à la masse salariale reliés à des postes temporairement libérés. L'économie ici a été de 350 000 $.

Un développement subséquent

Les économies atteintes au cours de l'année financière 1996-1997 ont permis à l'Université du Québec à Hull d'accorder la priorité à son patrimoine de base, que sont ses programmes d'études, et d'opter pour son développement.

Les efforts en matière de financement ont notamment rendu possibles le démarrage du programme de diplôme d'études supérieures spécialisées en informatique des télécommunications et la poursuite des démarches en vue d'implanter prochainement deux nouveaux baccalauréats, l'un en psychologie et l'autre en génie informatique.

 

Saviez-vous que...

Le Département des sciences comptables a publié récemment un document intitulé La comptabilité des instruments financiers. Son auteur est le professeur Michel Blanchette. Il a paru dans la série «Outils pédagogiques»

Le professeur Blanchette fait ressortir la raison d'être économique des instruments financiers dans l'optique de cerner les enjeux et les choix comptables qui en découlent. L'approche multidisciplinaire adoptée par l'universitaire hullois fait que son texte se distingue des écrits qui ont été publiés sur le sujet. Le document s'adresse aux professeurs et aux étudiants qui désirent approfondir leurs connaissances sur un sujet qui est particulièrement d'actualité dans le domaine des sciences de la gestion.


Première boursière de l'IRSST

L'étudiante Julie Giroux, de la maîtrise en relations industrielles de l'Université du Québec à Hull (UQO), a reçu plus tôt cette année un montant de 13 000 $ dans le cadre du Programme de bourses d'études supérieures de l'Institut de recherche en santé et en sécurité du travail du Québec (IRSST).

Originaire de l'Abitibi, Julie devient la première personne étudiant à l'UQO à obtenir cet honneur. Elle est inscrite à la maîtrise depuis septembre 1996.

Des primes et des accidents

Sa recherche, qu'elle entreprend sur le terrain, en Abitibi, cet automne, porte sur la corrélation qui existe entre les diverses primes qu'accordent à leur personnel les entreprises minières et le taux d'accidents qui se produisent chez elles.

«Je tenterai de démontrer l'influence que peuvent exercer, sur le taux d'accidents, les primes au rendement, individuelles et collectives, de même que les primes reliées aux actions favorisant la sécurité sur les lieux de travail.»

Julie ira plus en profondeur. Elle déterminera si les primes de sécurité amènent un taux moindre d'accidents, comparativement aux primes de rendement individuelles et collectives qui, à leur tour, feront l'objet d'un exercice séparé de comparaison.

La boursière a expliqué que, dans le secteur minier, le rendement est basé sur la production en tonnes de minerai.

Quant aux activités de type sécuritaire, il peut s'agir du boulonnage, une opération qui consiste à ancrer des tiges dans les parois des galeries souterraines dans le but de les consolider. L'installation de grillages pour prévenir les chutes de roches de même que l'entretien de la machinerie font également partie des mesures visant à favoriser la sécurité. «Ce sont là des facteurs qui peuvent être négligés si l'on pense trop à la prime de rendement», d'indiquer Julie.

De nombreuses études ont été réalisées sur les accidents dans le secteur des mines. Selon Julie, aucune n'a cependant trouvé de lien direct entre les accidents et les divers régimes de primes, d'où l'originalité de sa recherche.

Julie Giroux terminera ses travaux sur le terrain en décembre prochain. En janvier 1998, elle suivra le dernier cours de son programme d'études de deuxième cycle, tout en colligeant les résultats de sa recherche, qui constitue son projet de mémoire de maîtrise.

Son choix de thématique

Invitée à définir ce qui l'avait incitée à choisir la thématique particulière de sa recherche, Julie Giroux a indiqué que son père travaille dans les mines. De plus, depuis neuf ans, tous ses emplois d'été ont été dans le secteur minier.

«J'ai travaillé dans des mines d'or à Cadillac, entre Malartic et Rouyn. Je suis passée du Département de mécanique à la comptabilité et aux achats. Je suis même descendue sous terre pendant au moins deux saisons pour travailler à l'aménagement d'entrepôts.

«J'aime mon Abitibi natal et le milieu des mines. Je veux y retourner un jour pour travailler dans le domaine des ressources humaines.»Pour Julie, l'obtention de la bourse de l'IRSST a une signification particulière. «Cela va m'ouvrir des portes sur le terrain. Les directeurs de mine vont prendre mon projet plus au sérieux. En outre, n'ayant plus de tracas financiers pour la prochaine année, je pourrai me consacrer davantage à ma recherche et à mes études.»

Titulaire d'un baccalauréat de l'Université Laurentienne de Sudbury, Julie Giroux est en ce moment assistante de recherche du professeur Denis Harrisson, du Département de relations industrielles de l'UQO.


Julie Giroux

La formation de chercheurs, une priorité de l'IRSST

Le directeur des opérations de l'IRSST, Alain Lajoie, a précisé que la formation des chercheurs constitue pour son organisme «un moyen privilégié de favoriser la recherche en santé et en sécurité du travail au Québec. À ce titre, le programme de bourses d'études supérieures vise à former des chercheurs et des intervenants qualifiés pour répondre aux besoins prioritaires exprimés par le monde du travail.»

Il a ajouté que les études portant sur la prévention des accidents du travail demeurent en tête de liste des priorités. Il en est de même pour celles qui permettront le maintien du lien d'emploi et la réadaptation des victimes de lésions reliées à des accidents ou à des maladies imputables au travail.

Quelques notes sur l'IRSST

L'Institut de recherche en santé et en sécurité du travail du Québec (IRSST) a été créé le 28 novembre 1980. Il assume le rôle de leadership, d'animation, de développement et de coordination en matière de recherche en santé et en sécurité du travail. Il voit également à la diffusion des connaissances dans ce domaine et apporte son soutien à leurs applications.

La mission de l'Institut est de contribuer, par la recherche, à l'amélioration de la santé et de la sécurité des travailleurs et des travailleuses. Son action vise en outre la réalisation de l'objectif fondamental de la Loi sur la santé et la sécurité du travail qui est l'identification d'abord et surtout «l'élimination à la source des dangers pour la santé, la sécurité et l'intégrité physique des travailleurs», quelle que soit la nature des facteurs en cause, qu'ils soient d'ordre physique, biologique, chimique ou psychosocial.

Les travaux de recherche que l'organisme cautionne ont également pour objet la réadaptation des travailleurs et des travailleuses victimes d'accidents ou de maladies professionnelles.

L'IRSST favorise, par des entreprises conjointes et des programmes spécifiques, le développement de la recherche en santé et en sécurité du travail, en collaboration avec la communauté scientifique.

De plus, l'Institut rend disponibles les services spécialisés de laboratoire requis pour répondre à des besoins d'analyse et d'expertise. Ces services ont pour but de permettre la réalisation de mandats d'inspection et de prévention assumés par la Commission de la santé et de la sécurité du travail (CSST) ainsi que par d'autres intervenants et intervenantes en santé et en sécurité du travail.

L'IRSST travaille à la constitution et à l'octroi de bourses aux fins de promouvoir les études supérieures en santé et en sécurité du travail et soutenir les programmes de recherche des universités dans les domaines pertinents.

Le régime de bourses vise à combler l'écart qui existe entre les besoins de recherche et le nombre de personnes actives en santé et en sécurité du travail au Québec.

Il a été conçu de façon à agir en complémentarité avec les autres organismes subventionnaires. Il a pour but de permettre à un plus grand nombre de candidats et de candidates faisant preuve d'aptitudes particulières pour les études supérieures de bénéficier d'un support financier.

Enfin, l'organisme voit à la diffusion des connaissances acquises et des résultats de recherches nouvelles en matière de santé et de sécurité du travail, auprès du monde du travail.


Une première campagne majeure de souscription

Le 25 septembre 1997, la Fondation de l'Université du Québec à Hull (UQO) a procédé au lancement de sa première campagne majeure de souscription. Elle a pour thème «La force du savoir». L'objectif visé est de 3,5 millions.

Le président de la campagne est monsieur Jocelyn Proteau, président de la Fédération des caisses populaires Desjardins de Montréal et de l'Ouest du Québec. Il est appuyé par une équipe d'une centaine de bénévoles.

Au 25 septembre, la Fondation avait réuni la somme de 1,3 million, comprenant six contributions de 100 000 $ et plus. Le montant avait été recueilli, en partie, dans le cadre d'une sollicitation auprès des membres du personnel universitaire réalisée plus tôt cette année. De plus, des entreprises et des regroupements du milieu n'avaient pas attendu le lancement officiel pour verser des dons importants. Il s'agit notamment de Bell, de la Fédération des caisses populaires Desjardins et d'Hydro-Québec.Il y a aussi des gens d'affaires qui avaient délié les cordons de leur bourse; monsieur Eugène Tassé, par exemple, a injecté la somme de 100 000 $ à titre individuel.

Le recteur Francis Whyte a indiqué que «cette campagne est incontestablement l'initiative la plus importante entreprise par l'UQO depuis dix ans. Nous créerons des fonds de dotation où seuls les intérêts seront dépensés. Ainsi, nous serons en mesure de doter l'Université de fonds permanents et de réaliser une panoplie d'activités innovatrices qui autrement resteraient à l'état de rêve.«Offrant des cours depuis septembre 1971, l'Université estime qu'elle a acquis un degré de maturité qui lui permet de s'afficher sur la place publique et de faire appel à son milieu. Par cette campagne, elle désire s'affirmer comme une force essentielle du développement économique, social et culturel de l'Outaouais.»

Avec les fruits de la campagne, l'Université investira dans six projets particuliers. Il y a un fonds de dotation d'un demi-million qui sera consacré à promouvoir la création d'entreprises par les étudiants et étudiantes et à favoriser leur esprit d'innovation. Des bourses seront décernées aux auteurs des projets d'affaires les plus prometteurs.

La Fondation créera un autre fonds de dotation d'un demi-million. Les intérêts seront convertis en bourses destinées à garder dans l'Outaouais nos jeunes espoirs et à attirer d'autres étudiantes et étudiants talentueux.

Un autre projet viendra appuyer la formation à distance. L'UQO aménagera une salle multi-média à Mont-Laurier, l'un de ses centres satellites où elle donne des cours. Une quatrième initiative a pour objet la transformation de l'ancienne caserne des pompiers sur le boulevard Alexandre-Taché. Cet immeuble deviendra un pavillon des services à la collectivité. Des formations sur mesure y seront offertes.

L'Université souhaite également instaurer deux chaires de recherche. L'une aura comme champ d'intervention le développement communautaire. L'on y traitera notamment de l'exclusion sociale et de la pauvreté. La seconde chaire fera de la recherche dans les domaines de l'informatique et des télécommunications. Devant l'omniprésence des technologies de l'information, l'UQO investira 400 000 $ afin de doter sa bibliothèque d'outils de recherche parmi les plus performants.

Les projets sont en lien direct avec les stratégies de développement de l'UQO, qu'elle a élaborées en tenant compte des stratégies de développement de la région. C'est en consultation avec ses partenaires du milieu qu'elle a arrêté ses choix. Ainsi, investir dans l'Université, c'est investir dans un levier de développement régional. Par exemple, le financement d'une chaire de recherche sur les technologies des télécommunications est étroitement relié aux efforts de diversification économique et d'attrait d'entreprises de haute technologie sur le territoire de l'Outaouais.


Participation à une conférence mondiale

Des membres de la collectivité universitaire ont participé au «World Congress on Violence & Human Coexistence», qui s'est déroulé à Dublin, en Irlande, du 17 au 21 août 1997. Le professeur Daniel Pelletier (Psychoéducation) a présidé l'atelier qui avait pour titre «Québec Perspectives on Violence».

Voici la liste des personnes qui ont participé à cet atelier et le thème qu'elles ont abordé.

ÄLe professeur Jacques Dionne (Psychoéducation), accompagné de ses deux assistantes de recherche, Céline Rousseau, et Nicole St-Martin : «Caring, Friendship and Justice as Treatment Issues for Adolescents Prone or Exposed to Violence».

ÄLe professeur Jean Gervais (Psychoéducation) : «Writing and Using Children's Books to Prevent Violence in School Settings».

ÄAlexandre Beaulieu, un étudiant au doctorat en éducation à l'UQO : «Teaching Children How to React to Violence in the School Yard : Implementation of an Intervention Program and Results in Urban and Rural Settings».

ÄLine LeBlanc, agente de stages (Psychoéducation), : «Testing Alternative Links Between Socio-Demographic Variables, School Social Climate, and Deliquency».

ÄLe professeur Daniel Pelletier : «Differential Pathways Leading to Children's Verbal and Physical Aggressions Towards Parents».

ÄLes professeurs Stéphane Bouchard et Daniel Pelletier (Psychoéducation) : «Multivariate Time Series Analysis in Single Case Studies of Violence».

ÄLa professeure Monique Séguin (Psychoéducation) : «Coping with Violent Deaths of Family Members : the Case of Homicides-Suicides in Québec».

ÄLe professeur Daniel Tremblay (Travail social) : «The Description and Construction of Spousal and Family Violence in Québec Newspapers».


La rentrée 1997

Lors d'une cérémonie tenue le vendredi 12 septembre dernier à l'auditorium du pavillon Lucien-Brault, l'Université du Québec à Hull (UQO) a souligné la Rentrée 1997 d'une façon particulière. Elle a d'abord accueilli les nouveaux membres du personnel qui sont entrés en fonction au cours des 12 mois précédents. Par la même occasion, l'UQO a procédé à la remise de huit bourses d'entrée à des personnes qui entreprennent un baccalauréat à l'UQO .

Nouveaux membres du personnel

Un groupe de huit personnes, dont trois professeures, quatre professeurs et une professionnelle, ont été accueillies par le recteur Francis Whyte.

Il s'agit de Line Massé, professeure, Département des sciences de l'éducation; Lise Corriveau, professeure, Département des sciences de l'éducation; Jacques Boucher, professeur, Département de travail social; Michel Filion, professeur, Département des sciences de l'éducation; Thierry P. Karsenti, professeur, Département des sciences de l'éducation; Claire Maltais, professeure, Département des sciences de l'éducation; Jean Quirion, professeur, Département des sciences de l'éducation; et Julie Régimbal, agente de programme coopératif et agente de stage, Bureau du doyen des études et de la recherche.


De gauche à droite, première rangée, Francis Whyte, recteur, le professeur Jacques Boucher, Département de travail social, Julie Régimbal, agente de programme coopératif et agente de stage au Bureau du doyen des études et de la recherche, et Pierre Roberge, vice-recteur à l'enseignement et à la recherche; seconde rangée, les professeurs Thierry P. Karsenti et Jean Quirion, la professeure Line Massé, le professeur Michel Filion et la professeure Claire Maltais, du Département des sciences de l'éducation (la professeure Lise Corriveau, du Département des sciences de l'éducation, était absente au moment de la séance de photos).

Bourses d'entrée

Huit étudiantes et deux étudiants ont par ailleurs reçu une Bourse d'entrée de 1000 $ chacune. Il s'agit des personnes suivantes :

ÄIsabelle Baribeau, de L'Ancienne-Lorette, baccalauréat en éducation préscolaire et en enseignement primaire;
ÄLaurie-Ève Bergeron, de Sorel, baccalauréat en relations industrielles;
ÄIsabelle Blanchard, de Buckingham, baccalauréat en éducation préscolaire et en enseignement primaire;
ÄGenevièvre Couillard, de Gatineau, baccalauréat en administration;
ÄNadia Chénier, de Hull, baccalauréat en éducation préscolaire et enseignement primaire;
ÄAnnie Cousineau, de Gatineau, baccalauréat en administration;
ÄSimon Deschênes, de Gatineau, baccalauréat en sciences comptables;
ÄDavid Gomes, d'Aylmer, baccalauréat en sciences comptables;
ÄMarie-Thérèse Lavergne, d'Aylmer, baccalauréat en travail social;
Ä Évelyne Montigny, de Gatineau, baccalauréat en sciences comptables.


De gauche à droite, première rangée, Denis Dubé, doyen des études et de la recherche, Jacinthe Deault, directrice générale de la Fondation de l'UQO, Francis Whyte, recteur, et Pierre Roberge, vice-recteur à l'enseignement et à la recherche; deuxième rangée, les boursières Isabelle Baribeau, Geneviève Couillard, Marie-Thérèse Lavergne et Laurie-Ève Bergeron; troisième rangée, les boursières Isabelle Blanchard, Nadia Chénier et Annie Cousineau, le boursier Simon Deschênes, la boursière Évelyne Montigny et le boursier David Gomes.


Résultats de juin 1997 aux sciences comptables

Deux corporations professionnelles comptables ont récemment fait connaître les résultats obtenus par les candidates et les candidats qui se sont présentés à leurs divers examens.

Examens chez les CGA

Aux examens de juin 1997 de l'Ordre des comptables généraux licenciés (CGA), les 108 candidatures en provenance de l'Université du Québec à Hull (UQO) ont réussi dans une proportion de 68 %, comparativement à 67 % au Québec et 62 % au Canada.

Par ailleurs, parmi les universités qui comptaient huit candidatures et plus, l'UQO est arrivée première à l'examen «Vérification de gestion» (MU1); elle s'est classée troisième à deux autres épreuves, soit en «Comptabilité financière» (FA4) et en «Vérification publique» (AU2).

De plus, trois étudiantes et un étudiant figurent parmi les cinq meilleurs au Québec et au Canada.

Deux étudiantes de l'université outaouaise se sont démarquées à l'examen «Vérification de gestion» (MU1). Avec une note de 91 %, Sandra Philion est arrivée troisième. De son côté, Michelle Baron, avec 90 %, a pris la quatrième place.

Par ailleurs, Guy Arseneau a obtenu une note de 92 % à l'examen «Comptabilité financière» (FA4), méritant ainsi le quatrième rang ex aequo. Quant à Mélanie Bolduc, avec une note de 90 % à l'examen «Fiscalité» (TX2), elle occupe le cinquième rang ex aequo.

À l'examen «Comptabilité financière» (FA4), l'UQO comptait 17 candidatures. Le taux de réussite a été de 88 %; au Québec, il s'est établi à 80 % et au Canada, à 67 %. Par ailleurs, les 19 étudiantes et étudiants à l'examen «Fiscalité» (TX2) ont réussi dans une proportion de 63 %, comparativement à 58 % au Québec et 51 % au Canada.

Les 31 candidatures à l'examen «Vérification de gestion» (MU1) ont inscrit une réussite de 84 %; au Québec, elle a été de 74 % et au Canada, de 72 %. Enfin, à l'examen «Vérification publique» (AU2), les huit candidatures ont réussi dans une proportion de 88 %; au Québec, la réussite a été de 73 % et au Canada, de 65 %.

Examen d'admission chez les CMA

Les 17 étudiantes et étudiants de l'UQO, inscrits pour la première fois à l'Examen d'admission de l'Ordre des comptables en management accrédités (CMA) de juin 1997, ont réussi dans une proportion de 82, 4 %, comparativement à 76,8 % au Québec et 65,2 % au Canada.

Ce taux de réussite place l'université hulloise au quatrième rang des universités du Québec, derrière l'Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR)(90,4 %), l'Université du Québec à Rimouski (UQAR)(88,0 %), les Hautes Études Commerciales (HEC)(88,0 %) et l'Université de Sherbrooke (84,2 %).

L'UQO a devancé l'Université Concordia (66,7 %), l'Université du Québec à Montréal (UQAM)(64,8 %), l'Université du Québec à Chicoutimi (UQAC)(53,8 %) et l'Université McGill (44,4 %).

Ce classement ne tient pas compte des résultats des universités qui ont présenté un petit nombre de candidatures, comme l'Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT)(3 personnes - 100 %), l'Université d'Ottawa (5 personnes - 100 %) et l'Université Bishop's ( 3 personnes - 66,7 %).

Le directeur du Département des sciences comptables, le professeur Gilles Poirier, a indiqué que les résultats obtenus auprès des deux ordres professionnels par la représentation hulloise «témoignent de la qualité de la formation dispensée à l'UQO.Ils reflètent également le fait que toutes les instances de l'UQO ont à coeur le succès de l'ensemble de nos étudiantes et étudiants, et que nos efforts individuels et collectifs ne sont pas vains.»


Soirée d'information sur les troubles d'anxiété

L'Association / Troubles Anxieux du Québec (ATAQ) a tenu une soirée d'information ayant pour thème «Démystifier les troubles d'anxiété»; une attention particulière a été accordée à la timidité excessive et à la phobie sociale. Cette activité a eu lieu le mercredi 8 octobre 1997, à 19 h 30. Elle s'est déroulée à l'auditorium du pavillon Lucien-Brault de l'Université du Québec à Hull (UQO), au 101 de la rue Saint-Jean-Bosco à Hull.

L'équipe d'animation était composée des personnes suivantes : le professeur Stéphane Bouchard, du Département de psychoéducation de l'UQO, le docteur Pierre Gareau, omnipraticien au Centre hospitalier Pierre-Janet, le docteur Richard Payeur, psychiatre au Centre hospitalier Pierre-Janet, et Lise Racine, coordonnatrice du Groupe d'entraide pour les troubles d'anxiété et de panique (GETAP).

En début de programme, le docteur Gareau a procédé à une description des troubles d'anxiété. Ensuite, le professeur Bouchard a traité des facteurs psychologiques. Quant au docteur Payeur, il a parlé des traitements médicaux. De son côté, Lise Racine a présenté le groupe d'entraide GETAP. À la suite des exposés, il y a eu une période de questions.

Le professeur Bouchard a indiqué que la soirée faisait partie d'une campagne provinciale qu'a lancée l'ATAQ afin de démystifier les troubles d'anxiété. «La panique, la timidité excessive, le stress chronique, les pensées obsédantes, voilà des exemples de troubles d'anxiété. Ils touchent directement ou indirectement un quart de la population au moins une fois dans leur vie. L'ATAQ veut démontrer aux gens qu'ils ne sont cependant pas sans ressources.» L'on peut obtenir des renseignements complémentaires en consultant le site WEB de l'ATAQ :WWW.uqo.ca/BOUCHARD/ATAQ.HTM


Changements à l'Audiovidéothèque

«L'utilisation grandissante de la vidéo comme support à l'enseignement et la diffusion en classe par la régie centrale contribuaient à l'augmentation du nombre d'utilisateurs. L'aménagement et le fonctionnement du service n'étaient plus adéquats et devaient donc être repensés. C'est pourquoi, nous avons entrepris des transformations.» Ces propos sont de Sylvie Gervais, responsable de l'Audiovidéothèque de l'Université du Québec à Hull (UQO).

Elle a rappelé que son service avait, en janvier 1994, emménagé, avec le Service audiovisuel, dans de nouveaux locaux, dans le secteur D du pavillon Alexandre-Taché. Elle a précisé que les démarches de planification, d'organisation et de réalisation des changements s'étaient par la suite échelonnées sur près de trois ans.

Sylvie a ajouté que, dans le but d'optimiser la collection et de faciliter l'accès au moment de la recherche de documents, elle avait choisi d'intégrer le répertoire de l'Audiovidéothèque à BADADUQ, la Banque de données à accès direct de l'Université du Québec; cette intégration a nécessité une année de travail, soit de juillet 1996 à mai 1997.«C'est ainsi que la communauté universitaire peut maintenant repérer livres et documents audiovisuels par une seule banque.»

Afin de s'assurer que l'accessibilité à la collection se fasse le plus rapidement possible pendant la transition, elle a procédé à l'inscription des titres en trois étapes.

Elle a d'abord inscrit les vidéos récents, suivis des productions des années antérieures. «Un bon élagage a permis de retrancher les titres trop désuets et les vidéocasettes endommagées.»En troisième lieu, elle a intégré les autres documents, soit les films 16mm, les cassettes sonores, les diaporamas et les diapositives. La collection compte, entre autres, plus de 1100 titres de vidéos.

L'aménagement physique des lieux a été repensé en fonction de l'augmentation de la clientèle et de nouveaux besoins.«Je voulais transformer l'Audiovidéothèque en un centre de documentation où les usagers pourraient consulter BADADUQ, visionner les documents et, éventuellement, les emprunter. Ces nouveaux services exigeaient un espace de travail mieux adapté.«J'ai opté pour l'installation d'un comptoir de prêt, qui a été récupéré au Service de l'informatique et qui me sert de poste de travail. Le mobilier comprend en outre trois isoloirs, appelés carelles, en provenance de la Bibliothèque. Y prennent place un lecteur de disques compacts, un téléviseur-magnétoscope et une visionneuse à diapositives. «Une table informatique pour la consultation de BADADUQ complète l'aménagement du local. C'est ainsi qu'est né le centre de documentation.»

L'Audiovidéothèque offre, pour la première fois cet automne, la possibilité d'emprunter des vidéocassettes. Ce nouveau service répond à un souhait qu'exprimaient depuis longtemps les étudiants et les étudiantes.Les usagers peuvent donc visionner les documents à la maison, grâce au prêt de 24 heures. Il est cependant important de souligner «que les réservations de documents faites par des professeurs pour leur cours ont toujours la priorité.»

Sylvie Gervais a indiqué que les nouvelles technologies ont transformé la recherche documentaire. À titre d'exemple, elle a cité le disque compact DAVID.«Nous en avons fait l'acquisition. Il permet, aux professeurs et aux étudiants, de retracer plus facilement et rapidement des documents audiovisuels. Auparavant, la recherche se faisait au moyen de répertoires imprimés, ce qui rendait la tâche fastidieuse.»

En outre, l'utilisation du réseau Internet permet d'avoir accès à des banques de données des universités à l'extérieur du réseau de l'Université du Québec, comme l'Université d'Ottawa, de même qu'à des documents américains.

L'Audiovidéothèque est aujourd'hui un véritable centre de référence en documentation audiovisuelle, au service des professeurs et des étudiants. «La collection est maintenue à jour par l'achat de quelque 100 nouveaux titres par année, et ce nombre s'accroîtra dans les années à venir.«De nouveaux médiums font leur apparition. Pour les étudiants, le livre n'est plus le seul outil de référence. Les documents audiovisuels sont utilisés comme source documentaire pour les travaux universitaires, pas seulement pour les présentations d'exposés.»

Divers projets sont en cours. Sylvie Gervais souhaiterait aménager une diapothèque pour les étudiants et les professeurs en arts au pavillon Lucien-Brault. Présentement, la collection de diapositives en arts est située au comptoir de l'audiovisuel; elle est accessible par BADADUQ.«La consultation physique des diapositives est cependant laborieuse. L'aménagement d'une diapothèque, même petite, serait utile.»

Par ailleurs, les réservations de documents par des professeurs pour les projections en classe se font encore de façon manuscrite. Cette situation est appelée à changer.

En effet, la nouvelle version du logiciel SIGIRD, dont l'implantation est prévue pour 1998-1999, combinée à BADADUQ, permettra d'effectuer, à la fois pour les documents et les appareils audiovisuels, une réservation informatique directe.

La réalisation des changements à l'Audiovidéothèque a nécessité la collaboration de diverses personnes. Sylvie a souligné la contribution particulière de Gilles Bergeron, Linda Larose et Dominique Roberge, du Service de la bibliothèque, de même que celle de Murielle Séguin et Johanne Marier, du Service de l'équipement.

Les équipes du Service de l'informatique et du Secteur de l'audiovisuel ont également apporté leur appui dans la mise en place des importantes transformations.


Publications du GÉRIS et de la CRDC

Le Groupe d'étude et de recherche en intervention sociale (GÉRIS) et la Chaire de recherche en développement communautaire (CRDC) de l'Université du Québec à Hull (UQO) ont fait état de quelques-unes de leurs publications récentes. En voici quelques exemples.

Groupe d'étude et de recherche en intervention sociale

«Répertoire des cuisines collectives de l'Outaouais», Lucie Fréchette, avec la collaboration de Louis Favreau. Cahiers du GÉRIS 1996 : série «Pratiques sociales», numéro 3.

«Les cuisines collectives du Pérou : un itinéraire de 20 ans», Lucie Fréchette. Cahiers du GÉRIS 1997 : Série «Pratiques sociales», numéro 4.

«Les cuisines collectives. Une intervention au carrefour de l'entraide et du développement local», sous la direction scientifique de Lucie Fréchette, avec la collaboration de Louis Favreau, pour le CLSC Vallée-de-la-Lièvre. Avril 1997.

ÄRapport complet de recherche (130 pages).

ÄDocument synthèse de la recherche (14 pages).

ÄDocument complémentaire :
- «Fiches descriptives de 10 cuisines collectives québécoises».

Chaire de recherche en développement communautaire

«L'économie sociale mise en perspective : renouvellement au Nord et émergence au Sud», Louis Favreau. Cahiers de la Chaire de recherche en développement communautaire : série «Recherche», numéro 7.


Nouvelles du Département de relations industrielles

Au cours de l'année 1997, des membres du corps professoral du Département de relations industrielles de l'Université du Québec à Hull (UQO) ont publié et fait des interventions dans le cadre de diverses rencontres scientifiques.

Article dans «Recherches sociographiques»

Le professeur Denis Harrisson et Jules Carrière signent un article dans Recherches sociographiques (volume XXXVIII, numéro 1, 1997, pages 9 à 33). Leur texte a pour titre «Cheminement d'un réseau d'innovation dans l'entreprise : jeux d'acteurs, organisation et institution».

Deux communications

Le professeur Guy Bellemare a présenté une communication au congrès de l'Association canadienne-française pour l'avancement des sciences (ACFAS) à Trois-Rivières en mai dernier. Elle avait pour titre «Vers une transformation du lien social entre les directions d'entreprises, les salariés et les clients/usagers?». Le professeur Bellemare a fait de même au 34e congrès de l'Association canadienne des relations industrielles (ACRI) à St-Jean, Terre-Neuve en juin 1997. Cette seconde présentation s'intitulait «Les destinataires de biens et services, un quatrième groupe d'acteurs en relations industrielles?».

Deux textes en anglais

Le professeur André Beaucage signe deux chapitres dans le livre History of the Outaouais, Institut québécois de recherche sur la culture et les Presses de l'Université Laval, 1997. Il s'agit du chapitre 13 intitulé «From Manufacturing to Services», pp. 481-524, et du chapitre 14, «Trade Union Pluralism in a Frontier Economy», pp.525-564; dans ce second cas, il a comme coauteur son collègue professeur Jacques-André Lequin, directeur du Module des relations industrielles de l'UQO.

 

Saviez-vous que...

L'Université du Québec à Hull (UQO) et l'Université Carleton ont convenu d'une entente qui porte sur l'échange d'étudiants et d'étudiantes. Les deux établissements d'enseignement supérieur signeront un protocole à cet effet le 20 octobre à 11 h à l'agora du pavillon Alexandre-Taché. Les signataires seront le recteur de l'UQO, monsieur Francis R. Whyte, et le président de l'Université Carleton, monsieur Richard Van Loon.

L'édition 1997 de la cérémonie annuelle de la Collation des grades de l'UQO aura lieu le samedi 25 octobre au Palais des congrès de Hull.

L'UNISCOPE est le journal mensuel de l'Université du Québec à Hull. Les collaborateurs et les collaboratrices doivent acheminer leurs communications orales ou écrites au Service de l'information et des relations publiques, à la pièce E-2100 du pavillon Alexandre-Taché, au 283, boulevard Alexandre-Taché, au poste téléphonique 3960.

Textes : Roger Labelle, Graphisme : Bruno Lacelle, Montage : Lise Gagnon-Martel.
Dépôt légal : Bibliothèque nationale du Québec,
Bibliothèque nationale du Canada,
ISSN 0847-4109
Production : Service de l'information et des relations publiques