JOURNAL DE L'UNIVERSITÉ DU QUÉBEC A HULL
(Volume 11, numéro 8 le 25 avril 2000 )


L'Économie sociale et les groupes de femmes en région

Création d'une sous-commission des relations avec le milieu

La Banque de Montréal appuie la Fondation de l'UQO

La recherche en pleine expansion à l'UQO

Nouvel agrément pour le baccalauréat en travail social

Des camps d'été pour les jeunes à l'UQO

Concours Forces Avenir L'UQO à la recherche de projets étudiants

Nouvelles publications de la CRDC et du GÉRIS

Le Comité CA-étudiant de l'UQO nommé comité de l'année au Québec

Nouvelle bourse d'études internationales

La pensée du mois...

«'Je ne suis pas d'accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu'au bout pour que vous puissiez le dire.»',

Voltaire

Importante recherche en travail social :

L'Économie sociale et les groupes de femmes en région

C'est sur ce sujet que se penchera Denyse Côté, professeure au Département de travail social de l'UQO, pour les trois prochaines années. C'est qu'elle vient d'obtenir une importante subvention de recherche d'environ 250 000 $ du Conseil de recherches en sciences humaines du Canada (CRSH). Il s'agit de tout un exploit puisque cette subvention est la plus importante accordée dans le cadre du programme de subventions stratégiques Femmes et changement. En tout, neuf subventions ont été accordées au Canada cette année dans ce programme.

Denyse Côté

Chercheure principale, Denyse Côté assumera la direction scientifique et administrative de l'ensemble de la recherche, en collaboration avec Danielle Fournier, professeure à l'école de service social de l'Université de Montréal. À ces deux chercheures se joint un partenaire clef avec qui elles collaborent à divers titres depuis plusieurs années : Relais-Femmes. Cet organisme assume, depuis 25 ans, une mission de recherche et de formation en lien avec les groupes de femmes.

Les chercheures et leur partenaire sont des protagonistes du débat sur l'économie sociale. Elles ont une longue feuille de route en matière de collaboration professionnelle avec les groupes de femmes et en matière de recherche sur ceux-ci, sur le développement communautaire et sur l'économie sociale.

«' Dans le cadre de cette recherche, nous voulons comprendre la logique et les décisions qui ont présidé au financement et à la réalisation de projets d'économie sociale dans différentes régions du Québec, a précisé la professeure Côté. Nous voulons également documenter et analyser comment des projets d'économie sociale ont soutenu les groupes de femmes et les femmes en recherche d'emploi de ce secteur. Nous voulons également comprendre comment les mesures de soutien à l'économie sociale ont marqué une transformation des structures décisionnelles régionales ainsi que du rapport des groupes communautaires et des groupes de femmes aux instances régionales. »'

Retour en arrière

Pour bien cerner le sujet de la recherche qui s'amorce, il importe de faire un retour en arrière sur les événements qui ont vu naître le concept d'économie sociale dans les régions.

C'est d'abord principalement en réponse à la revendication du mouvement des femmes concernant la mise en place d'infrastructures sociales, soit le financement adéquat du travail communautaire et familial essentiel au développement de la société, que le gouvernement du Québec mit sur pied, en 1995, le Comité d'orientation et de concertation sur l'économie sociale (COCÉS). Il créa par la suite le Chantier sur l'économie sociale en vue du Sommet sur l'économie et l'emploi de 1996.

À la suite du Sommet de 1996, le gouvernement a mis sur pied des comités régionaux d'économie sociale (CRÉS) partout au Québec, qui donnaient une place importante aux groupes de femmes. «' Il s'agissait alors de la toute première reconnaissance gouvernementale dans l'histoire du Québec de la place des groupes de femmes en région, en particulier dans le domaine de l'économie sociale »', explique la professeure Côté.

Depuis 1996, toutefois, des insatisfactions ont émergé au sein du mouvement des femmes. L'économie sociale suscite, en effet, des débats dans les médias et au sein des milieux d'intervention sociale et communautaire. Les groupes de femmes ont beaucoup investi dans ces mécanismes régionaux, mais une question s'impose : dans quelle mesure ces mécanismes ont-ils produit les résultats escomptés?

Une analyse à faire

La recherche que propose Denyse Côté et ses partenaires est issue de ce questionnement. Les chercheures font ainsi suite à trois recherches réalisées depuis 1996.

La première est une recherche dirigée par Denyse Côté en 1996-1997; elle a permis d'analyser la vision de certaines protagonistes du mouve-ment des femmes et de l'économie sociale. Elle a relevé, entre autres éléments, la présence d'une certaine ambiguïté face à l'économie sociale chez les intervenantes issues des groupes de femmes.

Réalisée en 1998-1999, la deuxième recherche, rendue possible grâce à une subvention interne de l'UQO, a permis à la professeure Côté de dresser un portrait des rapports des groupes de femmes avec les instances régionales. Ce portrait démontrait la transformation de ces rapports à travers le processus de concertation autour de l'économie sociale.

Enfin, une troisième recherche, terminée récemment par Relais-Femmes, a abordé la question de la détermination d'indicateurs sociaux de performance en rapport avec les projets d'économie sociale.

Aujourd'hui, il devient impérieux pour les groupes de femmes d'analyser et d'évaluer les nombreuses pratiques mises sur pied depuis environ quatre ans, afin de se situer plus systématiquement face à cette nouvelle politique sociale et de mieux comprendre ses retombées en regard des besoins spécifiques des femmes aux niveaux de l'emploi et de la famille.

Cette nouvelle recherche subventionnée par le CRSH devrait permettre d'analyser, dans cinq régions du Québec, les incidences pour les femmes des projets subventionnés à même l'enveloppe budgétaire d'économie sociale décentralisée dans chaque région. Elle vise aussi à analyser les impacts de la décentralisation du processus décisionnel concernant l'allocation budgétaire de projets en économie sociale. À ce titre, cette recherche permettra de mieux comprendre le fonctionnement des nouvelles structures décentralisées ainsi que le rapport des groupes communautaires à celles-ci.

«' Il s'agit vraiment d'une recherche dite " terrain ". Il ne s'agira pas nécessairement de conclure en qualifiant de bonnes ou de mauvaises les mesures d'économie sociale. Ce que nous cherchons à déterminer, c'est jusqu'à quel point les politiques mises de l'avant correspondent aux demandes faites par les groupes de femmes des régions ainsi qu'au niveau national.

«' Il y a toutes sortes de nouvelles dynamiques qui se dessinent sous l'effet de la concertation, des partenariats et de la régionalisation. C'est ce que nous voulons analyser. »'

Diffusion des résultats

Les résultats de cette recherche seront diffusés à la fois auprès des milieux de la recherche, de gestionnaires gouvernementaux et d'organismes parapublics, ainsi qu'auprès des organismes communautaires et des groupes de femmes.

De plus, ils devraient pouvoir servir de base à une formation qu'offrira Relais-Femmes à tous les groupes de femmes québécois, ce qui permettra d'outiller ces derniers dans l'analyse d'une économie sociale fidèle aux valeurs féministes.

«' L'objectif n'est pas d'émettre des recommandations en bout de ligne, mais j'espère que cette recherche va servir à bien comprendre la situation pour que les principaux acteurs puissent en tirer des conclusions et, au besoin, réorienter leurs actions »', a conclu Denyse Côté.


Création d'une sous-commission des relations avec le milieu

Née d'une recommandation du groupe de travail sur le Bureau de liaison université-milieu (BLUM), la nouvelle sous-commission des relations avec le milieu a été instituée par la Commission des études de l'UQO.

Sept personnes ont été choisies pour y siéger. À l'interne, il s'agit des professeurs André Dolbec (éducation) et André Durivage (relations industrielles),de la chargée de cours Julie Fleurant (éducation), du directeur de la promotion des programmes Claude Boudreau et de la directrice du BLUM Joanne Moreau. Deux membres de l'externe se joignent au groupe, soit Diane Godmaire, directrice du CLSC de Hull, et Denis Leguerrier, directeur de la Caisse populaire St-Raymond de Hull. Le mandat des membres est d'une durée de deux ans renouvelables.

L'objectif de la sous-commission est de positionner l'Université dans son milieu et de faire en sorte qu'elle devienne plus que jamais un moteur du développement économique de la région.

Joanne Moreau

Le mandat de la sous-commission

La sous-commission aura un rôle consultatif visant, entre autres, à créer un lien plus étroit et officiel entre le BLUM et la Commission des études. Elle aura un mandat de vigie et d'analyse sur les orientations du BLUM en plus de faciliter l'établissement de nouveaux partenariats, tant à l'interne qu'à l'externe.

Pour Joanne Moreau, qui dirige la sous-commission, «' Il s'agit d'un outil qui permettra au BLUM de mieux connaître les besoins internes et externes et ainsi de mieux percer le marché. C'est un lieu de discussion et de partage de visions que l'on souhaite le plus ouvert possible avec une approche la plus dynamique possible »'.

Il s'agit en fait d'un forum qui devrait permettre au BLUM de jouer son rôle de façon efficace et efficiente.

Créer des partenariats

La participation des deux membres externes aux travaux de la sous-commission devrait permettre d'ajuster les interventions du BLUM et d'établir de nouvelles stratégies de partenariats avec des organismes et des entreprises de la région. «' Nous souhaitons une rétroaction en regard de nos interventions dans le milieu. Nous sommes une petite équipe dans un milieu très étendu avec de très grands besoins, a souligné Joanne Moreau. La sous-commission pourra nous aider à cibler nos créneaux d'excellence et nos champs d'intervention. »'

De leur côté, l'apport des membres du corps professoral siégeant à la sous-commission permettra d'établir un lien plus étroit entre le BLUM et les professeurs de l'UQO dans le cadre de projets de formation dans le milieu.

Parmi les principaux objectifs à atteindre, le BLUM souhaite assurer une présence dans tout l'Outaouais, de Maniwaki à Papineauville, et non pas seulement dans la région immédiate de Hull et de Gatineau.

C'est parti!

La sous-commission des relations avec le milieu tiendra de trois à quatre rencontres par année. Une première rencontre était prévue pour avril 2000.

Deux projets retiendront plus particulièrement son attention au cours de sa première année d'existence : «' Dans un premier temps, je souhaite que la sous-commission jette un regard critique sur les créneaux actuels du BLUM ainsi que sur le projet de politique d'internationalisation de l'UQO. Puis, les travaux évolueront en fonction des besoins exprimés par le milieu. L'univers du développement régional est dynamique, nous devons donc y prendre notre place »', a conclu Joanne Moreau.


La Banque de Montréal appuie la Fondation de l'UQO

La Fondation de l'UQO a reçu des mains de M. Luc Dubois, directeur régional de la Banque de Montréal, la troisième tranche d'un engagement de 20 000 $ fait par la Banque de Montréal dans le cadre de l'importante campagne de collecte de fonds La Force du savoir.

M. Dubois assume la direction régionale des services de la Banque de Montréal en Outaouais. Fait intéressant à noter, M. Dubois, nouvellement installé dans la région, a pu poursuivre ses études au MBA en services financiers à l'Université du Québec à Hull. À titre d'étudiant inscrit à une formation de deuxième cycle, il s'est dit très satisfait de ses études et des services offerts à l'UQO.

Banque de Montréal

Luc Dubois, à droite, remet un chèque à Jacinthe Deault, directrice du Bureau de développement, et au recteur, Francis Whyte.


La recherche en pleine expansion à l'UQO

Les projets de recherche se multiplient à l'UQO. Voici les résultats très encourageants obtenus par certains de nos professeurs aux concours des principaux organismes subventionnaires, soit le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie (CRSNG), le Fonds pour la formation des chercheurs et l'aide à la recherche (FCAR), le Conseil de recherches en sciences humaines du Canada (CRSH) et le Conseil québécois de la recherche sociale (CQRS). Ces résultats sont un témoignage de la reconnaissance de plus en plus importante dont bénéficient les professeurs de l'UQO à l'externe.

1) Au FCAR

Stéphane Bouchard et Patrice Renaud (Département de psychoéducation)

Programme : Établissement de nouveaux chercheurs, volet équipe

L'environnement virtuel comme outil d'étude des aspects fondamentaux et cliniques de la dynamique comportementale

2) Au CRSNG

Ilham Benyahia (Département d'informatique)

Programme : subvention de recherche

Méthodologies et outils définissant un cadre adaptatif de développement des applications complexes en réseaux

Marie Fontaine (Département d'informatique)

Programme : subvention de recherche

Modélisation numérique d'éléments optiques fonctionnant en régime multilongueurs d'ondes

3) Au CRSH

Guy Bellemare (Département des relations industrielles)

Programme : subvention ordinaire de recherche

La transformation des rapports de surveillance, de production et de service dans le transport en commun. Vers un modèle post-fordiste?

Denyse Côté (Département de travail social)

Programme : Subvention stratégique - «' Femmes et le changement »'

Économie sociale et groupes de femmes en région : une analyse à faire

(voir plus haut)

Denis Harrisson (Département des relations industrielles)

Programme : subvention ordinaire de recherche

Innovation, organisation et relations de travail : une étude des processus de changement dans les fonctions publiques

4) Au CQRS

Jacques Dionne (Département de psychoéducation)

Programme : Subvention de recherche évaluative

Évaluation de l'efficacité du programme de production intensive des Centres jeunesse de Montréal

Guilhème Pérodeau (Département de psychoéducation)

Programme : Subvention générale de recherche

Famille et consommation chronique de médicaments psychotropes par les femmes âgées en perte d'autonomie

Pour plus d'information au sujet de ces subventions (durée, collaborateurs, montant), vous pouvez consulter le répertoire du financement de la recherche à l'UQO sur Internet à l'adresse :

www.uqo.ca/vrer/ recherche/financement.html


Nouvel agrément pour le baccalauréat en travail social

L'UQO a reçu, les 21 et 22 mars derniers, les délégués du Bureau d'agrément de l'Association canadienne des écoles de service social (ACESS) dans le cadre de l'accréditation de son programme de baccalauréat en travail social.

Cette visite, organisée par le directeur du Module du travail social, le professeur Jean-Marc Meunier, en collaboration avec le Département de travail social et la direction de l'Université, s'est révélée fort positive. C'est ce qu'a affirmé le vice-recteur à l'enseignement et à la recherche de l'UQO, Denis Dubé, qui a rencontré les membres du Comité au terme de leur visite. Il a de plus ajouté qu'il y a lieu d'être satisfaits de la qualité de la formation dispensée par l'UQO dans le cadre de ce programme offert depuis plus de vingt ans.

Il est à noter que l'agrément du programme de baccalauréat en travail social revêt une importance capitale pour le programme et ses diplômés. L'Association canadienne des écoles de service social est en effet l'organisme qui permet de reconnaître la formation de base en travail social au Canada. L'agrément reçu par le programme permet donc aux diplômés de pratiquer partout au Canada et de faire reconnaître leur formation ailleurs dans le monde, en particulier aux États-Unis, en Grande-Bretagne et en Europe.

La visite sur place des délégués-membres du Bureau d'agrément est l'aboutissement d'un long processus rigoureux d'autoévaluation où questionnaires, groupes de discussion, réflexions collectives, rapport d'évaluation et autres démarches permettent de faire le point sur l'orientation de la formation en travail social à l'UQO, ses modalités et ses résultats, et d'identifier les modifications nécessaires ou souhaitables.

«' Les délégués du Bureau se sont montrés très satisfaits de leur analyse du dossier d'autoévaluation présenté et de leurs observations sur place, a confié Jean-Marc Meunier. Leur principale conclusion est de recommander le plein renouvellement, pour sept ans, de l'agrément du programme. Nous sommes évidemment très heureux de ces conclusions. »'


Des camps d'été pour les jeunes à l'UQO

À compter du 26 juin, et ce jusqu'au 11 août 2000, l'Université ouvre toutes grandes ses portes aux jeunes. C'est que le Bureau de liaison université-milieu (BLUM) de l'UQO offrira encore cette année des camps d'été pour les jeunes, mais attention! Il y aura du nouveau pour l'été 2000!

En effet, le succès remporté par les camps d'été de l'UQO ont amené les organisateurs à élargir la gamme d'activités proposée. Les parents de jeunes âgés entre 8 et 16 ans seront d'ailleurs heureux de constater la qualité des ateliers d'une semaine offerts à leurs enfants.

Pourquoi choisir les camps d'été de l'UQO?

«' La particularité des camps d'été offerts à l'UQO tient d'abord du fait que nous incluons une dimension d'apprentissage soutenue par des installations et des équipements à la fine pointe, explique Pascale Bergeron, coordonnatrice de projet au BLUM et responsable des camps d'été. Il faut aussi souligner que les ateliers sont encadrés par des professeurs qualifiés et que l'on compte 2 animateurs pour 20 participants, ce qui ajoute à la qualité de l'expérience vécue par les jeunes. »'

Pascale Bergeron

Autre particularité des camps d'été de l'UQO, il est prévu, pour chacun des ateliers, de consacrer deux demi-journées à des activités de plein air avec les jeunes. Il faut bien profiter des beaux jours d'été pendant qu'ils passent!

Le Camp cyberNautique

Offert par le BLUM, en collaboration avec le Conseil du loisir scientifique de l'Outaouais (CLSO), le Camp cyberNautique revient à l'été 2000 pour les jeunes de 8 à 16 ans. Il leur offre la chance d'approfondir leurs connaissances des communications électroniques et des nouvelles technologies.

Qu'ils en soient à leur première expérience ou qu'ils soient déjà familiers avec le monde du multimédia et des technologies, les jeunes aventuriers ont le choix entre trois ateliers.

L'atelier Les Découvreurs est pour les jeunes de 8 à 12 ans. Il leur permettra de découvrir l'univers fantastique du multimédia et les nombreuses facettes d'Internet, qu'il s'agisse de recherches sur l'inforoute ou de la création de pages Web.

L'atelier Les Vidéographes s'adresse aux jeunes de 10 à 16 ans qui sont déjà familiers avec les techniques du multimédia et de la vidéo. Il leur permettra d'approfondir leurs connaissances en réalisant un vidéo d'animation ou en créant un jeu interactif sur le Web.

Pour sa part, le nouvel atelier Les Ingénieurs en herbe permettra aux jeunes participants de 10 à 16 ans de découvrir le monde de l'ingénierie électronique de pointe tout en restant à un niveau facilitant la compréhension des concepts de base. Les participants auront la chance de réaliser un projet en groupe en utilisant la commande par la voix d'un robot et des mini-projets comme, par exemple, un sablier électronique ou des porte-clés lumineux. Il y a de quoi éveiller la curiosité scientifique de ces jeunes génies en herbe!

Pour définir le contenu de ces ateliers, le BLUM a fait appel à l'expertise de trois professeurs de l'UQO, soit François Pettigrew, Ana-Francine Béland et Marek Zaremba. Ces derniers participeront également à la sélection des animateurs et à leur encadrement pédagogique pour la durée du camp.

Camp art-image 2000

Le Camp art-image fait partie des nouveautés de l'été 2000. Destiné aux jeunes de 8 à 10 ans, il leur permettra de vivre des expériences variées en arts visuels tout en explorant la diversité des éléments naturels et culturels de leur environnement. Comme l'explique Pascale Bergeron, «' Les objectifs de ce nouveau camp artistique, qui ont été définis par Ginette Bernier, professeure en enseignement des arts à l'UQO, sont d'amener les jeunes à développer leur sens de l'observation, à transformer les matériaux, à utiliser leur imagination et à créer des images originales à l'aide de diverses techniques. »'

Le dessin et la peinture seront utilisés par les jeunes pour leurs créations, mais aussi la gravure, la sculpture, l'assemblage, la vidéo et la photographie. Les jeunes auront d'ailleurs accès aux laboratoires du programme en arts et design pour créer leurs oeuvres.

Exposition

Au terme de chaque atelier, certains des projets réalisés par les jeunes participants feront l'objet d'une exposition sur le site de la galerie virtuelle du camp. De plus, ils seront présentés aux parents au cours d'une mini-exposition qui aura lieu les vendredis après-midi. Question de valoriser le travail des jeunes!


Concours Forces Avenir

L'UQO à la recherche de projets étudiants

Forces Avenir

Debout, Bill Atkins et Francis R. Whyte. À l'avant, Marie-Josée Deslisle et François Grégoire, président-directeur général de la Corporation Forces Avenir.

Ça y est! Le concours est lancé pour une deuxième année! Le recteur de l'UQO, Francis R. Whyte, et le directeur des Services aux étudiants, Bill Atkins, ont officiellement procédé, en mars dernier, au lancement de l'appel de candidatures des projets étudiants en vue de la deuxième édition du Gala Forces Avenir qui se déroulera à l'automne. Le but du gala est de reconnaître, de promouvoir et d'honorer les projets et les personnalités étudiantes universitaires.

L'UQO s'est associée à la Corporation Forces Avenir inc. dans le cadre de ce concours afin d'honorer et de promouvoir l'engagement para-universitaire de la jeunesse québécoise dans des domaines variés, tels que les affaires et la vie économique; l'environnement; l'entraide, la paix et la justice; les arts, les lettres et la culture; les sciences et les applications technologiques; la santé; la société, la communication et l'éducation.

Le concours Forces Avenir permet en fait aux étudiants universitaires de premier cycle de démontrer qu'ils ont cru en leurs rêves et qu'ils ont pris les moyens nécessaires pour mener à bien les projets qui leur tiennent à coeur, projets qui contribuent d'ailleurs au rayonnement de la communauté ainsi qu'à leur développement personnel.

Les étudiants de l'UQO ont jusqu'au lundi 1er mai 2000 pour soumettre leur projet dans l'une des catégories énumérées ci-dessus. Cette année encore, la Corporation Forces Avenir inc. décernera plus de 105 000 $ en bourses aux étudiants qui se classeront parmi les finalistes.

«' Nous croyons au potentiel de nos jeunes et désirons contribuer à leur épanouissement en leur offrant la possibilité de présenter des projets dans le cadre de ce concours. C'est pourquoi nous invitons tous les étudiants à aller au bout de leurs rêves afin de contribuer à la préparation du citoyen de demain »', a commenté Bill Atkins.

L'an dernier, 235 candidatures ont été soumises en provenance des 15 universités québécoises, dont 7 étaient des étudiants de l'Université en Outaouais. Marie-Josée Deslisle, étudiante au baccalauréat en arts et design de l'UQO, peut en dire long sur son expérience puisqu'elle a été finaliste du concours en 1999 dans la catégorie Environnement pour son projet Eau de vie.

Portrait d'artiste

Fière représentante de l'UQO à la première édition du concours Forces Avenir, Marie-Josée Deslisle s'est classée parmi les finalistes de la province dans sa catégorie l'an dernier. Comment y est-elle arrivé?

«' C'est une amie qui m'a poussée à m'inscrire au concours. Bien que la mise en candidature représentait un travail considérable, ça m'a tout de suite intéressée parce que j'avais déjà un projet que je souhaitais réaliser. De plus, j'avais envie de voir si on allait reconnaître ma marginalité »', dit en riant Marie-Josée.

Utiliser son talent pour sensibiliser les gens, c'est sa philosophie. Mais attention! Il ne s'agit pas de faire de la publicité commerciale et de chercher à influencer les consommateurs pour qu'ils achètent tel ou tel produit. Marie-Josée insiste sur le fait qu'elle fait de la publicité sociétale. «' En classe, on me dit souvent que mes projets de publicité sont trop marginaux. J'étais vraiment heureuse de voir, avec le concours, que mes réalisations peuvent être reconnues. »'

Marie-Josée Deslisle

Son projet, Eau de vie, elle y croit beaucoup, surtout depuis qu'elle a été nommée finaliste au concours Forces Avenir. Sans trop en dévoiler le contenu, car elle souhaite le commercialiser elle-même un jour, Marie-Josée explique son projet comme une campagne de sensibilisation à l'économie d'eau potable dans les salles de bain publiques. Des tuiles de céramique installées près des lavabos, des douches et des fontaines d'eau et des affiches originales lancent un message sociétal à la population. «' Nous sommes des surconsommateurs d'eau. Le but de mon projet est d'amener les gens à voir mon message au moment même où ils utilisent l'eau afin qu'ils décident eux-mêmes de limiter leur consommation. Il s'agit en fait d'un aide-mémoire qui permet de sensibiliser les gens »', explique Marie-Josée.

Quand elle parle de son expérience, Marie-Josée est catégorique : «' L'expérience universitaire, ce n'est pas que les études. Il est important de s'impliquer dans des activités para-universitaires. Ma nomination à titre de finaliste dans ce concours est venue valoriser toutes mes années d'études d'un seul coup! »'

Sa participation au concours Forces Avenir a été tellement positive qu'elle n'hésite pas à poser sa candidature pour une deuxième année consécutive, cette fois dans la catégorie Art, avec un projet multimédia. «' Je fais beaucoup de productions vidéos appuyées par des photographies que je soumet à des concours. J'espère bien être encore finaliste cette année au gala Forces Avenir et, qui sait, peut-être même lauréate! »'

On lui souhaite bonne chance!


Nouvelles publications de la CRDC et du GÉRIS

La Chaire de recherche en développement communautaire (CRDC) et le Groupe d'étude et de recherche en intervention sociale (GÉRIS) de l'UQO viennent de publier trois nouveaux cahiers de recherche :

Une recherche sur le mouvement migratoire des jeunes au Québec et le processus d'intégration

De nombreux jeunes quittent chaque année leur milieu familial pour aller étudier ou travailler dans une autre ville. C'est monnaie courante, mais comment s'intègrent-ils à leur nouveau milieu?

Yao Assogba et Lucie Fréchette, tous deux professeurs au Département de travail social de l'UQO, en collaboration avec Danielle Desmarais, professeure en travail social et directrice du programme de maîtrise en intervention sociale à l'UQAM, viennent de publier les résultats de leur recherche intitulée Le mouvement migratoire des jeunes au Québec. Le réseau social, pivot du processus d'intégration. Cette recherche vise à comprendre le processus migratoire des jeunes et à identifier les éléments qui contribuent à une intégration réussie dans les milieux d'accueil.

Pour en savoir plus long, consultez le cahier du Groupe d'étude et de recherche en intervention sociale (GÉRIS) de l'UQO 2000 : série Recherches, numéro 12, février 2000, ISBN : 2-89251-067-8

Une recherche sur les pratiques communautaires d'insertion auprès des jeunes au Québec

Comment un microprojet dans une localité, tel que Carrefour jeunesse emploi, peut-il passer à un projet d'envergure macrosociale à l'échelle de tout le Québec? Cette question est à la base du projet de recherche Pratiques communautaires d'insertion auprès des jeunes du Québec.

Cette recherche, présentée dans une série de trois cahiers, prend directement appui sur le mémoire de maîtrise de Lucie Beaudoin, diplômée à la maîtrise en travail social de l'UQO et professionnelle de recherche à la CRDC. Cette dernière a travaillé conjointement avec Louis Favreau, professeur au Département de travail social et directeur du mémoire de Lucie Beaudoin.

Itinéraire du Carrefour jeunesse emploi de l'Outaouais : les années d'émergence et d'affirmation (1985-1995) est le titre du premier cahier de recherche paru en février 2000. Le cahier présente l'étude du processus d'institutionnalisation des organismes communautaires axés sur l'insertion socioprofessionnelle des jeunes adultes à partir de la monographie du Carrefour jeunesse emploi de l'Outaouais. On y trace les étapes charnières qui ont marqué l'émergence, le développement, la consolidation et la reconnaissance de cet organisme voué à l'insertion des jeunes de l'Outaouais dans ses premières années d'existence.

Pour plus d'information, consultez le cahier de la Chaire de recherche en développement communautaire (CRDC) de l'UQO, série Pratiques économiques et sociales, numéro 11, février 2000, ISBN : 2-89251-063-5.

Une enquête sur la qualité de l'emploi

Intitulé Qualité de l'emploi et micro-entreprises soutenues par la microfinance, ce cahier de recherche présente les résultats d'une enquête effectuée par les chercheurs de la CRDC, soit Louis Favreau et Lucie Beaudoin, ainsi que par ceux du Centre d'étude et de recherche sur le syndicalisme et le travail (CEREST), soit Renaud Paquet, professeur au Département des relations industrielles, et deux de ses assistants de recherche, Marco Régis Parr et Charles Vézina.

Cette enquête, visant une appréciation à l'égard de la qualité des emplois dans les micro-entreprises soutenues par la microfinance, s'inscrivait dans une recherche plus large dirigée par le Centre de recherche sur les innovations sociales dans l'économie sociale, les entreprises et les syndicats (CRISES) et financée par le Bureau international du travail (BIT). Pour plus d'information, consultez le cahier de la Chaire de recherche en développement communautaire (CRDC) de l'UQO, série Recherche, numéro 17, janvier 2000, ISBN : 2-89251-069-4.

Pour la deuxième année consécutive :

Le Comité CA-étudiant de l'UQO nommé comité de l'année au Québec


Comité CA-étudiant de l'UQAH

Membres du Comité CA-étudiant de l'UQO.

Dans le cadre du 8e Congrès annuel des comités CA-étudiants du Québec, qui se déroulait du 17 au 19 mars dernier à Chicoutimi, le comité CA-étudiant de l'UQO a remporté la palme du meilleur comité de l'année au Québec. Le comité remporte d'ailleurs les grands honneurs pour la deuxième année consécutive. Il s'agit de tout un exploit dont sont très fiers les quelque vingt étudiants en sciences comptables qui forment ce comité, sous la présidence de Daniel Crevier. Il est à noter que l'Université du Québec à Trois-rivières (UQTR) a également terminé en première position, ex æquo avec l'UQO.

Daniel Crevier s'est vu remettre un trophée commémoratif de la part du président de l'Ordre des comptables agréés du Québec, Gérard Caron, ainsi qu'un chèque de 500 $ au nom du comité CA de l'UQO. «' Cet argent-là ne sera pas gaspillé n'importe comment, a assuré Daniel Crevier. Il sera très bien gaspillé! »' a-t-il ajouté avec une touche d'humour.

La mission fondamentale des comités CA-étudiant est de promouvoir le prestigieux titre de comptable agréé dans le milieu universitaire.

Cette année encore, le comité CA de l'UQO a su se démarquer par son engagement auprès de la vie étudiante, par le nombre considérable d'activités organisées et par son implication auprès des divers intervenants de la région. Les membres avaient pour objectif de changer la perception des étudiants à l'égard des comptables et de leur faire connaître davantage cette profession en pleine évolution. Ils ont réussi avec brio et leur réussite rejaillit sur l'UQO dans son ensemble.

Félicitations!


Nouvelle bourse d'études internationales

L'UQO étant devenue une institution partenaire de la Société pour l'expansion des exportations (SEE), elle offrira dès septembre 2000 une bourse d'études d'un montant de 3000 $ à un étudiant ou une étudiante de l'Université. De plus, le ou la lauréate se verra offrir la possibilité de travailler à la SEE pour un stage de quatre mois. La bourse est administrée par l'Association des universités et des collèges du Canada (AUCC).

Pour être admissible à cette bourse, il faut être étudiant de premier cycle en administration des affaires ou en économie avec spécialisation en commerce international, en relations internationales ou en finance. La sélection se fera, entre autres, en fonction des résultats scolaires.

Les formulaires de demande sont disponibles dès maintenant au Module des sciences de l'administration. La date limite pour faire une demande est le 30 juin 2000.