JOURNAL DE L'UNIVERSITÉ
DU QUÉBEC A HULL
(Volume 11, numéro
6 le 21 février 2000 )
La pensée du mois...
«Il y a ceux qui voient les choses telles qu'elles sont et se demandent «Pourquoi?» , et il y a ceux qui imaginent les choses telles qu'elles pourraient être et se disent «Pourquoi pas?».»,
George Bernard Shaw
Le Gouvernement du Québec a annoncé en janvier la nomination de Francis R. Whyte au poste de recteur de l'UQO pour un deuxième mandat de cinq ans qui s'étendra jusqu'au 29 janvier 2005.
Coïncidant avec l'arrivée du 21e siècle, ce nouveau mandat marquera la croissance et, espère le recteur Whyte, le parachèvement de l'implantation d'une université en Outaouais.
Sous son premier mandat, l'UQO a franchi un grand nombre d'étapes importantes pour son développement. Elle s'est d'abord donnée une série d'énoncés d'orientation qui ont permis, entre autres, d'établir et de bien comprendre le lien nécessaire qui existe entre l'UQO et le développement de l'Outaouais. Cette étape a permis la mise sur pied du Bureau de liaison université-milieu (BLUM) et d'une multitude d'autres démarches qui ont mené l'UQO à raffermir sa position dans le milieu et à se donner un discours de développement beaucoup plus cohérent vis-à-vis les autres universités.
L'UQO a également fait une progression marquée au niveau du développement de la recherche et de nouveaux programmes de premier et de deuxième cycle, notamment avec la mise sur pied des baccalauréats en psychologie, en traduction et rédaction et en génie informatique. Ce dernier programme a d'ailleurs permis à l'UQO d'ouvrir ses portes aux sciences appliquées, domaine d'avenir très prometteur pour l'Université.
Les cinq dernières années ont aussi été le témoin d'un nouveau dynamisme dans le cadre du développement international et d'une nouvelle compréhension de l'importance pour l'Université d'internationaliser ses activités.
Il ne faudrait surtout pas passer sous silence la toute première campagne majeur de financement de la Fondation de l'UQO qui non seulement a permis de mieux situer la place de la Fondation dans le développement de l'Université, mais qui a aussi permis de créer un réseau plus solide et de faire connaître davantage l'Université et le rôle important qu'elle peut jouer dans le développement de l'Outaouais.
L'UQO a réellement fait des pas de géant au cours des dernières années. «Toutes nos réalisations sont d'autant plus impressionnantes du fait qu'elles ont été accomplies dans le cadre d'une période difficile au cours de laquelle l'Université n'a pas réussi à s'affranchir de tous ses problèmes financiers.»
Malgré la période de compressions budgétaires difficile qui continue encore aujourd'hui de secouer le système universitaire québécois, le recteur Whyte est optimiste pour les années à venir. «Malgré les déclarations récentes du ministre de l'Éducation, nous espérons que ce dernier mettra fin à cette période de compression pour faire enfin place à un mouvement qui donnera priorité au réinvestissement dans le système universitaire québécois, favorisant ainsi le développement de l'UQO.»
Les priorités de l'UQO pour les cinq prochaines années seront principalement les mêmes que celles des années précédentes. «Nous miserons beaucoup sur le développement de la recherche et sur celui de la programmation, qu'il s'agisse de notre patrimoine académique de base ou des programmes d'études supérieures.»
Parmi les nouveaux projets en vue, l'UQO compte établir sa présence dans le domaine des sciences naturelles. «Le développement d'un créneau de spécialisation en biologie deviendrait un atout considérable pour l'UQO. Il s'agirait d'une deuxième grande ouverture pour nous après celle réalisée dans le domaine des sciences appliquées.»
Selon le recteur Whyte, contrairement à la majorité des universités québécoises qui ont atteint leur maturité, l'UQO est une université jeune qui fait face à des enjeux de développement passionnants. Elle peut encore choisir quels seront les champs de compétences et de spécialisation qui détermineront sa place dans le réseau universitaire québécois et qui aideront au développement de l'Outaouais.
Est-ce qu'une ouverture dans le domaine de la biologie est réalisable à court terme? «C'est possible de le faire d'ici la fin de mon mandat, mais en investissant beaucoup d'énergie. Pour y arriver, il faudra d'abord continuer à lutter pour se faire voir, se faire entendre et se faire financer de façon appropriée par le ministère de l'Éducation.»
Le recteur Whyte est optimiste quand à l'avenir de l'Université en Outaouais. Selon lui, «L'Outaouais est une région dynamique où l'économie va très bien, qui regorge de ressources extraordinaires et qui se prend en main. L'UQO fait partie intégrante de ce milieu et contribue énormément au mouvement qui confirme de plus en plus le rang de troisième pôle économique du Québec attribué à l'Outaouais. Nous jouons un rôle très important dans le développement de la région, et je suis confiant que nous continueront encore longtemps à jouer et à intensifier ce rôle».
Les étudiantes au baccalauréat en éducation préscolaire et en enseignement primaire ont eu droit à une démonstration qui leur a été très profitable dans le cadre de leur cours d'introduction à l'enseignement en adaptation scolaire.
C'est qu'elles ont eu la visite d'une enseignante de l'école Le Triolet de Gatineau, Jocelyne Dostaler, elle-même diplômée en éducation de l'UQO, qui s'est rendue à l'Université avec cinq de ses élèves de 3e année en difficulté grave d'apprentissage pour leur donner un cours.
Les étudiantes, qui assistaient au cours en tant qu'observatrices, étaient très attentives aux méthodes d'enseignement de Jocelyne Dostaler et aux résultats d'apprentissage qu'elles ont pu observer chez les jeunes élèves.
Selon Paul Boudreault, professeur au Département d'éducation, «Il s'agit d'une excellente occasion pour nos étudiantes d'observer, en situation réelle, un modèle d'intervention auprès des jeunes en difficulté d'apprentissage».
Les élèves de l'école Le Triolet ont également apprécié l'expérience puisqu'ils ont eu droit à une récompense bien spéciale après leur cours : baignade à la piscine de l'UQO, escalade au gymnase et pizza pour le dîner en compagnie des étudiantes en éducation!
C'est avec reconnaissance que la Fondation de l'Université du Québec à Hull (UQO) a accepté la deuxième tranche de 20 000 $ du don total de 100 000 $ que M. Eugène Tassé s'est engagé à verser dans le cadre de la campagne La Force du savoir en vue de venir en aide au Centre d'entrepreneuriat et d'innovation de l'UQO.
Depuis 1998, le Centre d'entrepreneuriat et d'innovation offre un support au démarrage d'entreprises par des étudiants et des diplômés récents de l'Université en Outaouais. À ce jour, quelque 11 projets d'entreprise ont reçu le support du Centre grâce à la collaboration de plusieurs professeurs, dont Paul Aubry, professeur en marketing au Département des sciences administratives, est le conseiller pédagogique principal. Le type de support offert aux étudiants consiste principalement en un accompagnement personnalisé selon leurs besoins respectifs.
Parmi les étudiants qui bénéficient de l'appui du Centre pour le lancement de leur projet d'entreprise et qui étaient présents à la remise du don de M. Tassé, il y a Odette Desgagné, étudiante en travail social, et Jean-Grégoire Morin, diplômé en administration.
Pour sa part, Jean-Grégoire Morin axe ses efforts sur le lancement et la mise en marché d'un logiciel spécialisé sur Internet pour les transactions en cas de vente de faillite et de vente entre entreprises. La création de cette entreprise très novatrice se situe dans un marché en plein essor. L'utilisation d'Internet permettra à cette entreprise de tisser des liens entre des marchés autrefois dispersés sur de grands territoires. M. Morin reçoit un appui du Centre d'entrepreneuriat et d'innovation de l'UQO au niveau du développement de son plan d'affaires.
De son côté, Mme Desgagné a mis sur pied un centre de recherche et d'intervention pour la boulimie, l'anorexie et autres désordres alimentaires. Elle a créé son organisme, GABO (Groupe anorexie et boulimie de l'Outaouais), pour apporter un soutien à divers établissements de services de santé et communautaires. GABO est le seul organisme à but non lucratif de la région spécialisé au niveau des désordres alimentaires et est rapidement devenu très populaire dans le domaine de la santé.
«Grâce à des dons comme celui de M. Tassé, le Centre d'entrepreneuriat et d'innovation sera en mesure de prendre de l'ampleur et de participer activement au développement économique de la région» a affirmé Jacinthe Deault, directrice du Bureau de développement de l'UQO. En effet, deux nouveaux volets verront prochainement le jour au Centre d'entrepreneuriat et d'innovation, soit le volet Formation des intervenants de première ligne en développement économique et le volet Recherche dans les secteurs privilégiés au niveau régional.
La Fondation de l'UQO a également reçu un important appui des compagnies d'assurances Great-West et London Life par l'entremise d'un don de 25 000 $ versé à la campagne de collecte de fonds La Force du Savoir. Ce montant servira à la création d'un fonds dédié à la remise annuelle de bourses d'études.
Au fil des ans, les compagnies Great-West et London Life ont créé des liens avec l'UQO. Comme elles accordent une grande importance à la formation de leurs agents, elles se tournent régulièrement vers l'Université en Outaouais pour leur offrir un accès à un perfectionnement de pointe. Par ailleurs, plusieurs membres du personnel embauchés par la Great-West et la London Life sont recrutés directement parmi les diplômés de l'UQO.
N.D.L.R. Le 14 décembre 1999 est une journée qui a marqué la communauté universitaire de l'UQO. Comment oublier l'événement qui s'annonçait et qui a perturbé la fin de la session d'automne 1999? Sans vouloir se prêter au sensationalisme, l'Uniscope a choisi d'aborder cette question délicate car elle porte une charge symbolique et émotive pour certains.
Denyse Côté, professeure au Département de travail social et spécialiste sur les questions touchant les femmes, nous fait part de sa réflexion sur l'impact que la menace proférée a pu avoir sur les étudiantes, les étudiants et le personnel de l'UQO.
Tout d'abord, rappelons les faits. Au lendemain du 10e anniversaire de la tuerie de l'École Polytechnique de Montréal, un message de menaces a été envoyé à partir d'un laboratoire informatique du pavillon Lucien-Brault au bureau de Québec du Conseil du statut de la femme. Le message contenait des menaces de mort visant des étudiantes et citant particulièrement la dernière journée d'examens ainsi que la fête étudiante de fin de session prévue pour le 14 décembre. En réaction à ces menaces, les autorités ont pris des mesures discrètes, prévoyant, entre autres, l'annulation de la fête étudiante et une protection policière en uniforme et en civil.
Or le 14 décembre au matin, ces menaces, de même que les mesures prises par l'UQO, sont devenues publiques dans les médias. Plusieurs ont appris la nouvelle en se rendant au travail, en lisant le journal du matin ou en arrivant sur les lieux. La journée s'est déroulée sous un air de normalité, mais la tension était palpable.
Cette situation est venue perturber le quotidien de l'Université. Surtout, elle est venue faire écho à tout ce que l'on voit sur le petit écran : violence gratuite à laquelle, contrairement à ce qu'on aurait pu croire, on n'échappe pas. L'exemple de l'École Polytechnique et celui plus récent et plus près de nous d'OC Transpo nous démontrent un des paradoxes de notre société : malgré l'existence de moyens sophistiqués de contrôle, personne n'est à l'abri de ce type de violence.
Mais entre un message électronique et une tuerie, direz-vous, il y a tout un pas à franchir. Et s'il ne s'agissait que d'une étourderie, d'une mauvaise plaisanterie? En reparlant de cet événement, ne ferions-nous pas alors le jeu du mauvais plaisantin? Ne serions-nous pas partie prenante de cette spirale qui fait les choux gras du journalisme à sensation? La multiplication des nouvelles sur le sujet peut nous inciter à tomber dans le piège du sensationalisme. Ici par contre, il faut absolument analyser. N'est-ce pas la fonction de l'université?
Il faut surtout parler du sentiment de déroute et d'insécurité que ces menaces ont suscité chez plusieurs, tant hommes que femmes. Cet événement suscite le questionnement suivant : comment peut-on se protéger d'un tireur fou sur le campus (est-ce réellement possible)? Quelles mesures de sécurité personnelles peut-on prendre?
Et puis il y a le sentiment d'impuissance. Plusieurs se sont sentis confinés, emprisonnés dans leur bureau ou dans leur salle d'examen; plusieurs ont éprouvé, à des degrés divers, des difficultés de concentration, se sentant une cible facile.
Sans nier la présence de sentiments semblables chez les hommes, il faut signaler que les femmes y sont nettement plus vulnérables, et ce, pour deux raisons. Elles sont en effet plus nombreuses à avoir un vécu de violence. Une menace de violence pourra facilement faire remonter chez elles de mauvais souvenirs ou des craintes plus sévères. De plus, les fillettes sont socialisées à éviter les situations potentiellement dangereuses : ne pas se promener seule le soir, éviter certains endroits. Les femmes ont intégré dans leurs comportements quotidiens des mesures de sécurité personnelle, et des situations où elles ne peuvent s'y fier sont déroutantes.
C'est ici aussi que le bât blesse. La population étudiante et le personnel de l'UQO sont majoritairement féminins, et ce message de menace s'adressait aux femmes. Il prend toute sa dimension à la lumière des événements de l'École Polytechnique. Il suscite ainsi chez plusieurs d'entre nous un grand sentiment d'insécurité. Que faire? Écouter ce sentiment ou le taire?
La solution se trouve à la jonction de ces hypothèses. Sans tomber dans la sur-dramatisation, il faut avant tout reconnaître les effets dévastateurs que cette menace a eu sur certaines d'entre nous : si la menace était virtuelle, ses effets peuvent être dans certains cas très réels et parfois invisibles. La peur n'est pas si facilement avouée. Cette reconnaissance peut venir de pairs ou de supérieurs (superviseur, professeur). Ensuite, il nous faut reconnaître que tous et toutes ont besoin de travailler et d'étudier dans un environnement sécuritaire et que celui-ci constitue un élément central d'une qualité de vie au travail et aux études.
Les mesures qui peuvent être prises en ce sens sont modestes mais combien importantes. Il y a, entre autres, la reconnaissance par les autorités de ce sentiment d'insécurité vécu par plusieurs, tout comme du besoin de participer activement à rendre notre environnement sécuritaire. Il y a aussi la reconnaissance formelle des mesures prises par certains employés ou étudiants, comme la décision de ne pas s'être présenté à un examen ou au travail par exemple.
Le vice-recteur à l'administration et aux ressources, Louis Chapelain, a mis sur pied un groupe de travail chargé de faire des recommandations en matière de prévention et de sécurité en pareilles situations d'urgence.
Ce groupe est composé de 14 personnes, soit Yves Beaupré et Gilles Idriss, étudiants, Marie-Josée Bourget et Marc Sarrazin, chargés de cours, Louise Briand et Denis Harrisson, professeurs, Carolle Moyneur et Richard Primeau, employés de soutien, Lyne Blais et Suzanne Blais, professionnelles, Marc-André De Blois et Lorraine Labonté, personnel administratif, et Réal Croteau et Pierre Dorval, cadres. De plus, deux consultants externes se joignent au groupe afin d'apporter leur expertise aux discussions. Il s'agit de Robert Rosenberg et de Claude Morin qui ont tous deux assumé la direction du service de prévention et de sécurité de l'UQAM et qui ont contribué à définir et à implanter une politique et des directives innovatrices de prévention et de sécurité en milieu universitaire.
Le mandat du groupe de travail est d'abord d'échanger sur les mesures préventives et les interventions à envisager en situations d'urgence ou de crise. Le groupe devra ensuite formuler une série de recommandations à la direction quant à la problématique de la prévention et de la sécurité à l'UQO. De ce travail découlera par la suite une politique en matière de prévention et de sécurité ainsi que des directives à appliquer en cas d'urgence.
La première rencontre du groupe de travail a eu lieu le 11 février dernier, et l'objectif visé est d'en arriver à une série de recommandations pour juin 2000. «Le 14 décembre est maintenant derrière nous. Nous avons déjà appris de cette expérience et nous travaillons maintenant à nous munir de moyens pour affronter le plus efficacement possible les situations d'urgence à venir», a conclu Louis Chapelain.
Le Groupe d'étude et de recherche en intervention sociale (GÉRIS) de l'UQO vient de publier deux nouveaux cahiers de recherche.
Le premier s'intitule À quoi sert le travail social? Vers une redéfinition et un redéploiement. Dans sa recherche, l'auteur, Louis Favreau, professeur au Département de travail social de l'UQO, propose une reconstitution de l'itinéraire d'une partie du travail social et fait l'examen des pratiques actuelles en formulant des hypothèses sur leur potentiel de changement et de renouvellement. (Janvier 2000; Série Recherches no 10; ISBN 2-89251-059-7)
Le deuxième cahier s'intitule Les besoins des pères sont-ils remplis par les ressources existantes? Les résultats préliminaires d'une recherche menée en Outaouais. Cette recherche exploratoire, réalisée par Annie Devault, également professeure au Département de travail social de l'UQO, avait pour objectifs de recenser et de décrire les services offerts aux pères dans la région de l'Outaouais, d'évaluer les besoins des pères quant aux services qui favoriseraient leur engagement auprès de leurs enfants et d'établir la correspondance entre les besoins évalués et les services offerts.
(Janvier 2000; Série Recherches no 11; ISBN 2-89251-062-7)
Guilhème Pérodeau, professeure en psychoéducation à l'UQO, fait partie d'une équipe de chercheurs qui ont obtenu une subvention du Conseil de recherches en sciences humaines (CRSH) du Canada d'un montant de 133 767 $ pour réaliser une recherche intitulée Virage ambulatoire : perceptions et attentes envers les services destinés aux aidants naturels.
La recherche est menée par Francine Ducharme, professeure à la Faculté des sciences infirmières de l'Université de Montréal. Mario Paquet, de la Régie régionale de la santé et des services sociaux, se joint à l'équipe à titre de cochercheur avec la professeure Pérodeau.
Comme l'explique cette dernière, «le problème abordé dans cette étude est celui de l'absence de services de santé adaptés destinés spécifiquement aux personnes qui offrent des soins et des services aux membres âgés de leur famille dans le cadre du virage ambulatoire» Les objectifs principaux du projet de recherche sont de décrire, du point de vue des aidants de personnes âgées et des personnes qui gravitent autour d'eux, les perceptions et les attentes concernant les services actuellement disponibles et ceux qui pourraient être offerts dans la perspective du virage ambulatoire, puis de formuler des recommandations. Cela permettra de guider concrètement la planification et l'organisation de nouveaux services adaptés aux besoins des aidants ainsi que les politiques les concernants.
Ce projet de recherche fait suite à un colloque organisé au printemps 1999 à l'ACFAS qui avait pour but d'examiner les enjeux liés au virage ambulatoire et son impact sur le réseau formel et les infirmières. Mme Ducharme et M. Paquet avaient d'ailleurs participé à ce colloque. Le colloque a également mené à la rédaction d'un ouvrage portant sur les effets du virage ambulatoire qui est présentement en cours de préparation et qui est codirigé par Denyse Côté, professeure au Département de travail social de l'UQO.
Du 25 au 29 janvier dernier, l'UQO était l'hôte de la quatrième édition du concours d'excellence interuniversitaire en relations industrielles. Les membres du comité organisateur de cet événement étaient Nathalie Fréchette, Annie Vigneault et Nicolas Claveau, tous trois étudiants en relations industrielles à l'UQO.
Quelque 50 étudiants de l'Université de Montréal, de l'Université Laval et de l'UQO se sont affrontés pour la durée du concours sous les yeux d'un jury composé d'une vingtaine de professionnels du domaine des relations industrielles. Au programme, débats oratoires et résolutions de cas sous les thèmes de la gestion des ressources humaines, de l'arbitrage de griefs, des politiques gouvernementales, de la santé et la sécurité au travail et de la négociation collective.
Les quatre équipes représentant l'UQO ont fait bonne figure au classement final en récoltant les 3e, 5e, 7e et 10e places sur 12 équipes participantes.
Selon Annie Vigneault, tout s'est très bien passé, tant au niveau de la participation et de la performance des équipes, qu'à celui du déroulement de toutes les activités. «Ce fut un gros défi à relever! Nous sommes passés par toute la gamme des émotions, mais nous sommes fiers des résultats!»
Ce concours est très bénéfique pour les étudiants puisqu'il leur permet de mettre la théorie en pratique dans des situations réelles de travail. «Nous devons faire appel à toutes nos connaissances de façon très rapide pour réussir les épreuves du concours. C'est le meilleur moyen de tester nos compétences», a conclu Annie Vigneault.
Du 6 au 8 janvier dernier, ce sont 12 délégations d'étudiants en administration des affaires en provenance d'universités canadiennes, dont l'UQO, qui se sont donnés rendez-vous à l'Université Laval de Québec pour la 12e édition des Jeux du commerce. Au cours de ces jeux, les délégations se sont affrontées dans le cadre de disciplines sportives, intellectuelles, artistiques et sociales. La délégation de l'UQO a terminé au 9e rang du classement général et a obtenu, entre autres, une 2e place au triathlon, une 2e place pour la création d'une murale, une 5e place pour la présentation d'un cas de fiscalité et une autre 5e place en simulation boursière.
Le Service de l'information et des relations publiques de l'UQO vient de produire un encart spécial qui dresse, de façon dynamique, un portrait général des principales réalisations et innovations de l'Université en matière d'intégration des technologies de l'information et de la communication (TIC) dans l'enseignement.
En plus de parler des programmes qui intègrent les TIC et des équipements de pointe utilisés en salle de classe, ce cahier spécial donne la parole à des étudiants et des étudiantes qui désirent ainsi partager l'expérience enrichissante qu'ils ont vécus à l'UQO.
Ce cahier spécial sur les TIC, qui se veut un outil de promotion et de valorisation pour l'UQO, devrait être encarté dans le journal LeDroit du 4 mars prochain.
C'est à surveiller!
Le 9 décembre dernier, dans le cadre du cours INF4193 - Gestion des projets informatiques, se tenaient les présentations des travaux trimestriels des étudiants aux baccalauréats en informatique et en administration. L'exercice visait à apporter une contribution à l'amélioration de l'efficacité de l'enseignement et, ultimement, un meilleur rendement académique des étudiants.
Pour cet exercice, le chargé de cours Yves Gélinas a eu recours aux services de deux invités de marque à titre de membre du jury d'évaluation, soit le commissaire adjoint Jean L'Abbé, dirigeant principal de l'information à la Gendarmerie royale du Canada (GRC), et Havelin Anand, responsable de portefeuille au Secrétariat du Conseil du trésor du Canada (SCT).
Le recteur de l'UQO, Francis R. Whyte, a eu l'agréable tâche d'accepter les commentaires très positifs des invités concernant les productions estudiantines. Au cours de la journée, le commissaire adjoint Jean L'Abbé a souligné que la participation de la GRC et du SCT à cette activité « témoigne de leur préoccupation à l'égard d'un enseignement de haute qualité, capable de préparer les futures générations à répondre au grand défi des années à venir et à se mesurer à une compétition nationale serrée par des performances constantes de haut niveau». De son côté, Mme Anand a confirmé l'importance pour les organismes fédéraux de se doter de ressources humaines aptes à gérer avec succès les grands projets informatiques.
Une initiative du programme en intervention interculturelle de l'UQO, en collaboration avec l'Association «Les Ami(e)s des cultures slaves», a permis à l'Université d'accueillir l'exposition Les icônes orthodoxes du 16 au 22 février 2000 à la rotonde du pavillon Alexandre-Taché. Il reste donc deux jours à ceux et celles qui n'ont pas eu l'occasion de visiter l'exposition pour aller y faire un tour.
Les pièces exposées sont des oeuvres des artistes slaves Tatiana Vartanova, Ihor Andriyiv et Olga Rykova et représentent des images sacrées des religions orthodoxes peintes sur bois, métal ou ivoire.
La vocation particulière de cet art en fait une exposition très intéressante. En effet, comme le mentionnait Annie Lüttgen, membre du comité du programme en intervention interculturelle de l'UQO, lors du vernissage, l'icône est un objet sacré qui cherche à révéler le divin à travers l'image visible des personnages sacrés, soit le Christ, la Vierge et les Saints. Aussi, pour être en mesure «d'écrire» une icône, l'iconographe doit se soumettre à un cheminement profondément personnel qui élève les sens, du naturalisme matériel au mysticisme spirituel.
Cette exposition constitue en fait la toute première d'une série d'activités qui seront présentées par l'UQO dans les mois à venir sous le thème Exploration interculturelle. Cette initiative du programme en intervention interculturelle est un premier pas qui vise à sensibiliser la population aux particularités de diverses cultures pour en faciliter la compréhension et l'acceptation.
Cette activité a pour but, entre autres, d'inciter les visiteurs à cultiver leur curiosité de l'autre et de son environnement culturel, à découvrir et à comprendre l'autre, à évoluer du choc des cultures au dialogue des cultures et à développer des liens sociaux et interculturels.
«Créer un cadre de rencontre agréable et divertissant, comme c'est le cas pour cette exposition, est très utile, mais sans doute insuffisant, affirme Jean-Claude Desruisseaux, responsable du programme en intervention interculturelle à l'UQO. La découverte et la compréhension de l'altérité passe par la compréhension et le dépassement des mécanismes différenciateurs. Il faut peut-être s'accepter semblables pour pouvoir se reconnaître différents.»
En octobre 1998, l'UQO était l'hôte de quelque 300 intervenants en psychoéducation dans le cadre d'un colloque organisé en collaboration avec l'Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) sous le thème Interventions nouvelles et recherches appliquées en psychoéducation.
Cet important colloque a porté de nombreux fruits qui sont d'ailleurs relatés dans un numéro spécial de la Revue canadienne de psychoéducation (Volume 28, numéro 2, 1999) dédié aux activités et aux retombées du colloque qui est paru en décembre 1999.
D'abord, comme le mentionne Jacques Dionne, professeur au Département de psychoéducation de l'UQO, dans l'éditorial de la Revue, «Ce colloque illustrait de façon concrète le processus de collaboration unissant ces deux constituantes de l'Université du Québec (UQO et UQTR), dont l'objectif était de mettre sur pied un programme conjoint d'études de maîtrise en psychoéducation». Cet objectif a été atteint, nous le savons déjà, avec le lancement d'une maîtrise conjointe en septembre 1999.
En octobre 1998, l'UQO était l'hôte de quelque 300 intervenants en psychoéducation dans le cadre d'un colloque organisé en collaboration avec l'Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) sous le thème Interventions nouvelles et recherches appliquées en psychoéducation.
Cet important colloque a porté de nombreux fruits qui sont d'ailleurs relatés dans un numéro spécial de la Revue canadienne de psychoéducation (Volume 28, numéro 2, 1999) dédié aux activités et aux retombées du colloque qui est paru en décembre 1999.
D'abord, comme le mentionne Jacques Dionne, professeur au Département de psychoéducation de l'UQO, dans l'éditorial de la Revue, Ce colloque illustrait de façon concrète le processus de collaboration unissant ces deux constituantes de l'Université du Québec (UQO et UQTR), dont l'objectif était de mettre sur pied un programme conjoint d'études de maîtrise en psychoéducation . Cet objectif a été atteint, nous le savons déjà, avec le lancement d'une maîtrise conjointe en septembre 1999.
D'autre part, le colloque se voulait aussi une activité d'échange de connaissances, avec un accent particulier sur le renouvellement des pratiques d'intervention et d'évaluation, qui mettait à contribution les professeurs, les étudiants des cycles supérieurs et les diplômés des deux établissements.
Cette collaboration entre l'UQO et l'UQTR a mené à la présentation de vingt-huit communications et ateliers et à trois lancements de livres. Dix de ces contributions ont par la suite fait l'objet d'un article dans le numéro spécial de la Revue.
«Les articles issus du colloque se caractérisent par un souci d'intensification des liens entre l'université et les milieux d'intervention, entre la recherche et l'action. Plusieurs d'entre eux ont également le mérite de questionner certaines pratiques d'interventions ou certaines des connaissances qui guident ces interventions.»
Parmi les collaborateurs de l'UQO qui ont contribué au numéro spécial de la Revue par des articles, notons les professeurs Stéphane Bouchard, Sylvain Coutu, Diane Dubeau, Lysanne Goyer, Suzanne Lavigueur, Daniel Pelletier et Marc Tourigny.
La tenue de ce colloque en région et le succès remporté par celui-ci ont permis de démontrer l'évolution et la vitalité grandissante de la recherche en psychoéducation jusqu'alors traditionnellement confinée aux universités des grands centres urbains. «Un des mérites de ce colloque est d'avoir montré la possibilité de constituer en région une masse critique d'intervenants et de chercheurs et de la regrouper sous la bannière de la psychoéducation. Le grand nombre de participants a démontré le besoin évident de renouveler les pratiques et de partager les connaissances», a conclu le professeur Dionne.