JOURNAL DE L'UNIVERSITÉ DU QUÉBEC A HULL
(Volume 11, numéro 4, le 13 décembre 1999 )


Un prix d'excellence pour Daniel Pelletier

Une maîtrise en sciences infirmières fait son entrée à l'UQO

Louise Dumas reçoit le Grand Prix innovation clinique 3M

Nouvelle parution de la revue Économie et Solidarités

Des emplois étudiants à l'UQO subventionnés par le Ministère

Centraide Un gros merci !!!

65 000 $ remis en bourses à des étudiants

Les honneurs se succèdent en arts et design !

Claude Boudreau, nouveau directeur de la promotion des programmes

La pensée du mois...

«Quand on a compris que le malentendu est le lot de la condition humaine, il n'y a aucune honte à se tromper, mais seulement à omettre de corriger ses erreurs.»

George Soros

Un prix d'excellence pour Daniel Pelletier

«Est-ce que je le mérite vraiment?» C'est la première pensée qui est venue à l'esprit de Daniel Pelletier quand on lui a appris qu'il était le récipiendaire du Prix d'excellence pour implication dans le milieu et en administration pédagogique.

Disons d'abord qu'il est à la fois directeur du département et du module de psychoéducation et responsable de la maîtrise en psychoéducation. C'est déjà beaucoup ! Ajoutons qu'en plus de s'acquitter de ces trois tâches administratives, il enseigne, dirige des étudiants de maîtrise et de doctorat, gère des projets de recherche, d'intervention et d'évaluation, fait des communications, siège à divers comités, prépare des demandes de subvention, etc.

Bien qu'il soit critique de son propre travail et qu'il croit que beaucoup d'autres à l'UQO font un travail semblable aussi bien sinon mieux que lui, c'est pourtant bien lui qui a été choisi pour recevoir le tout premier Prix d'excellence pour implication dans le milieu et en administration pédagogique décerné par l'UQO dans le cadre de la Collation des grades 1999 !

Après avoir remis un prix d'excellence en enseignement en 1997, puis en recherche en 1998, voilà que l'Université tient à reconnaître l'excellence au niveau de l'implication dans le milieu et de l'administration pédagogique. «Il me fait particulièrement plaisir que l'UQO reconnaisse deux tâches très utiles dans toute université, mais habituellement très peu valorisées», a souligné Daniel Pelletier.

Daniel Pelletier

Daniel Pelletier, à gauche, reçoit le Prix d'excellence pour implication dans le milieu et en administration pédagogique des mains de Denis Dubé, vice-recteur à l'enseignement et à la recherche, à l'occasion de la Collation des grades 1999.

Quand on y pense, reconnaître à la fois l'implication dans le milieu et le travail réalisé au niveau de l'administration pédagogique dans un même prix, c'est vraiment reconnaître deux champs d'action complètement différents, ce qui est doublement valorisant pour le récipiendaire... Doublement exigeant aussi !

D'ailleurs, quand sa fille l'a vu revenir à la maison avec la plaque du Prix d'excellence pour implication dans le milieu et en administration pédagogique, elle lui a demandé ce qu'il allait faire avec sa nouvelle planche à découper... C'est vrai que Daniel Pelletier a beaucoup de pain sur la planche !!!

Une question de choix

À première vue, on pourrait croire que quelqu'un profite de lui en lui imposant autant de tâches et de responsabilités, ce à quoi il répond : «J'espère bien qu'on profite de moi !... Je veux dire de mes habiletés, bien entendu !»

Eh bien non, c'est entièrement par choix que Daniel Pelletier cumule autant de responsabilités. Comme il est à l'UQO depuis longtemps (1987), il connaît très bien le fonctionnement du département, ce qui l'a préparé à assumer ses nombreuses tâches administratives.

Les nombreux chapeaux qu'il porte lui permettent, entre autres, d'éviter les délais bureaucratiques entourant normalement les échanges et les prises de décision entre les divers échelons. Toutefois, ceci l'a obligé à considérer d'un il différent ce que signifie l'avancement de la carrière. «C'était un choix à faire, mais j'ai réalisé avec le temps que l'important, c'est de faire un travail qu'on aime avec des gens qu'on apprécie. Pour l'instant tout va bien. Je travaille avec mon équipe et la direction dans une atmosphère de confiance et de respect. Ma façon de faire les choses semble convenir à la majorité des gens, incluant les étudiants. J'espère bien que ça va continuer ainsi.»

C'est déjà depuis 1996 que Daniel Pelletier occupe les fonctions de directeur du département et du module de psychoéducation et de responsable de la maîtrise en psychoéducation.

On pourrait le croire assez occupé seulement avec les opérations courantes de ces trois structures administratives, mais il semble toujours trouver du temps pour participer à divers comités administratifs externes et internes. Notons, entre autres, sa participation au comité chargé d'élaborer une politique d'intégrité en recherche pour l'UQO, pour laquelle il a d'ailleurs rédigé une première version, au comité de révision de la politique d'évaluation et au comité de promotion.

De plus, un certain nombre de projets de développement passés et futurs qui nécessitent un investissement supplémentaire de temps et d'énergie viennent s'ajouter aux réalisations de Daniel Pelletier. Parmi les projets passés, notons la participation à l'implantation du programme de baccalauréat en psychologie et l'élaboration du programme de maîtrise en psychoéducation. Du côté des projets à venir, les deux principaux chevaux de bataille sont le projet de formation de niveau professionnel en psychothérapie ainsi que le développement d'un programme d'études de cycle supérieur en psychologie, sous la responsabilité de la directrice du module de psychologie Monique Séguin.

Son implication dans le milieu

L'implication de Daniel Pelletier dans le milieu est indéniable. Sa grande expertise lui a, entre autres, valu d'être choisi à titre de responsable, de coordonnateur et de participant pour de nombreux projets d'intervention et d'évaluation liés à des demandes spécifiques des milieux scolaire, municipal et de la santé et des services sociaux, pour n'en nommer que quelques-uns. La gestion de conflits et de la violence en milieu scolaire, la gestion disciplinaire des élèves, le climat organisationnel, le décrochage, les troubles de comportement, la formation et le soutien aux intervenants en milieu scolaire et même les loisirs, voilà autant de sujets qui ont fait l'objet de projets ou de conférences menées par Daniel Pelletier de 1994 à aujourd'hui.

Daniel Pelletier est également actif au sein de la communauté scientifique. En plus d'être sollicité à siéger à des comités scientifiques externes ou d'adjudication de fonds de recherche, il est aussi régulièrement invité à procéder à des évaluations ponctuelles de projets de recherche réalisés par ses pairs. Il a de plus été organisateur du symposium Quebec Perspectives on Violence et membre du comité d'organisation du World Congress on Violence and Human Coexistence qui s'est tenu à Dublin en 1997. Il a aussi à son actif l'organisation de deux colloques qui se sont déroulés à Hull, soit le colloque Recherches appliquées et interventions nouvelles en psychoéducation, organisé conjointement avec Jacques Dionne, professeur en psychoéducation à l'UQO, et un colloque régional sur l'intégration scolaire.

L'objectif à atteindre

«Travailler fort, dans la bonne humeur et sans se prendre trop au sérieux! Si les gens se rappellent de moi comme ça, je serai bien content !»

Daniel Pelletier semble d'ailleurs prendre une grande satisfaction dans ses nombreuses activités, car il a le sentiment de faire un travail qui compte et de faire avancer les choses. «Tout le travail réalisé à travers les services à la collectivité et l'administration pédagogique, bien qu'il puisse sembler virtuel, peut et doit devenir un travail qui s'incarne du besoin des étudiants. Avec cet objectif en tête, je crois bien avoir contribué au développement et au rayonnement de l'UQO à ces deux plans.»

Pour lui, la recherche, qui est tellement valorisée dans les universités, occupe définitivement une grande place, c'est vrai, et il est important d'y investir massivement. Toutefois, elle ne doit pas occuper toute la place et mobiliser toutes les énergies. «Les postes de gestion académique, bien que moins valorisés, sont très importants. S'il n'y a pas d'étudiants dans les classes, le reste ne compte plus. L'avancement de la carrière, c'est une chose, mais ce dont les étudiants se rappellent quand ils quittent l'UQO, ce sont les contacts qu'ils ont eu avec des professeurs enthousiastes qui ont un bagage de connaissances et qui savent les transmettre autant aux étudiants qu'à la communauté scientifique, et non pas de celui ou celle qui avait le curriculum vitae le plus étoffé. Ça, il ne faut pas l'oublier.»

Son secret pour rester au-dessus de ses affaires

Comment arrive-t-on à gérer son temps et à rester sain d'esprit avec une telle charge de travail? «J'y arrive d'abord en travaillant à fond pendant les heures de bureau, mais en sachant m'arrêter pour avoir une vie normale en dehors du travail. Ensuite, j'ai la chance d'être entouré d'une équipe de soutien exceptionnelle. Sans elle, ça serait beaucoup plus difficile.» Cette équipe, dont tout gestionnaire pourrait rêver, est composée de Hélène Daoust, Michèle Daudelin, Gina Lalonde, Céline Morisset et France Pétrin.

Pour arriver à répondre aux nombreuses demandes qu'il reçoit quotidiennement, Daniel Pelletier ne remet rien à plus tard. «Je n'ai pas le temps de me poser de questions. Quand un dossier est déposé sur mon bureau, je dois m'en occuper tout de suite. Le cumul de mes tâches me force en fait à être efficace et à prendre des décisions rapidement.»

Quand on est si occupé, est-ce qu'on perd de vue les étudiants et leurs besoins? Ce n'est pas le cas de Daniel Pelletier qui croit tellement qu'il ne faut pas perdre contact avec les étudiants, qu'il n'hésite pas une seconde à ajouter une autre tâche à sa longue liste. «J'enseigne au moins un cours par an, de préférence à la première session de leur première année d'études, pour avoir la chance d'apprendre à tous les connaître et pour mieux les suivre dans leur cheminement au fil de leurs études.»

En définitive, il semble vrai d'affirmer que le tout premier Prix d'excellence pour implication dans le milieu et en administration pédagogique de l'UQO est tombé entre bonnes mains !


Une maîtrise en sciences infirmières fait son entrée à l'UQO

Dès septembre 2000, les infirmiers et infirmières des régions périphériques du Québec pourront bénéficier d'une formation de 2e cycle en sciences infirmières grâce à la mise sur pied d'un programme de maîtrise dispensé conjointement par cinq constituantes du réseau de l'Université du Québec, soit les universités du Québec en Abitibi-Témiscamingue, à Chicoutimi, à Hull, à Rimouski et à Trois-Rivières.

Selon Chantal St-Pierre, professeure en sciences infirmières et représentante de l'UQO pour ce programme de maîtrise, «Le milieu de la santé a un besoin criant d'experts cliniques capables de contribuer au développement de la pratique en sciences infirmières. La motivation qui a mené à la mise sur pied de cette maîtrise est donc la nécessité de développer un lien entre le développement des connaissances du personnel infirmier et la pratique.» Ce lien, c'est cette nouvelle maîtrise qui sera gérée provincialement par l'entremise d'un comité de gestion formé de cinq partenaires provenant de chacune des constituantes engagées dans le projet, dont Chantal St-Pierre qui est l'une des instigatrices de ce projet de maîtrise. À l'UQO, outre la professeure St-Pierre, Monique Labrecque et Adèle Jomphe Hill, toutes deux aussi professeures en sciences infirmières, ont entre autres participé à l'élaboration de ce programme.

Pour la première année d'application du programme, un maximum de 60 personnes seront admises sur l'ensemble du territoire. Ce nombre pourrait augmenter avec les années en fonction des besoins. Le programme se divise en trois parties : le module de base, le module de spécialisation, qui permet aux étudiants et étudiantes d'approfondir leurs connaissances et leurs capacités pratiques dans l'un des quatre domaines de spécialisations offerts, soit la santé communautaire et publique, la santé mentale, les soins de longue durée et les soins critiques, et enfin, le module d'intégration au cours duquel les infirmiers et infirmières ont l'occasion d'allier la théorie, la pratique, la recherche et l'intervention.

Pour le moment, il est prévu que les cours du module de base soient offerts dans les constituantes. Toutefois, il est probable que certains cours de spécialisation seront offerts à distance, selon le domaine d'expertise clinique de chacune des constituantes, «d'où l'avantage de s'unir pour offrir une maîtrise conjointe».

La nouvelle maîtrise en sciences infirmières offrira au personnel infirmier des régions du Québec l'opportunité de se doter de moyens novateurs permettant de mieux répondre aux besoins de la société et d'aider à relever les nombreux défis du système de santé actuel.


Louise Dumas reçoit le Grand Prix innovation clinique 3M

Louise Dumas

Photo : Marcel La Haye
Les récipiendaires du Grand Prix innovation clinique 3M. Dans l'ordre habituel : Louise Dumas, Janet Thom et Marlène Boily.

Le 8 novembre dernier, Louise Dumas, professeure en sciences infirmières à l'UQO, a reçu, avec deux de ses collègues, le Grand Prix innovation clinique 3M offert annuellement par l'Ordre des infirmières et infirmiers du Québec dans le cadre de son congrès annuel.

«Les infirmières sont essoufflées ! La charge de travail est lourde, alors pour nous, cette reconnaissance prend la forme d'un grand encouragement! C'est la tape dans le dos dont nous avions besoin pour continuer notre travail,» a confié Louise Dumas.

La professeure Dumas a reçu ce prix pour sa contribution à la création d'un partenariat régional au niveau de l'allaitement maternel en collaboration avec Marlène Boily et Janet Thom, deux infirmières oeuvrant alors au CHVO. Ensemble, elles ont créé une table de concertation régionale en allaitement maternel, organisé des séances de formation auprès des différents intervenants, effectué une recherche subventionnée par la Régie, et ce afin d'uniformiser l'information donnée aux nouveaux parents au sujet de l'allaitement maternel, et augmenté le taux régional d'allaitement maternel de plus de 10 % en trois ans. Ce projet a été choisi parmi 11 projets primés dans toutes les régions de la province.

Selon une étude réalisée par Louise Dumas dans le but d'appuyer les actions et les démarches du projet, 60,8 % des mères de la région de l'Outaouais allaitent à leur sortie de l'hôpital, mais seulement une sur quatre persiste jusqu'à trois mois, et une sur cinq jusqu'à six mois. Pourtant les recherches ont abondamment démontré que le lait maternel répond à tous les besoins nutritionnels du nourrisson et protègent l'enfant contre un certain nombre de maladies.

«La région de l'Outaouais a du chemin à faire à ce niveau, mais on note que depuis le début du projet, les taux d'allaitement après la sortie de l'hôpital ont constamment augmenté. De 59,9 % en 1996, ils sont passés à 60,8 % en 1997, à 64,8 % en 1998 et à 70,1 % en 1999,» affirme la professeure Dumas. Encourager la poursuite de l'allaitement au-delà de six mois permet aussi de réaliser des économies incroyables. Les experts affirment que les bébés allaités sont moins souvent traités ou hospitalisés pour des infections et des allergies.

Toujours selon Louise Dumas, même si l'Outaouais tire de la patte au chapitre de l'allaitement, «le partenariat multisectoriel que nous avons réussi à mettre sur pied dans la région fonctionne très bien, ce qui est hors du commun. Il serait très difficile de faire la même chose dans une autre région du Québec».

C'est donc là un méga projet sur lequel mesdames Dumas, Boily et Thom ont travaillé depuis plusieurs années et qui vise à faire de l'Outaouais une région «amie des bébés». Et ce n'est pas terminé! Le projet se poursuit avec, entre autres, la mise en place du Comité régional de promotion de l'allaitement de l'Outaouais.


Nouvelle parution de la revue Économie et Solidarités

Daniel Tremblay et Jacques Boucher, tous deux professeurs au Département de travail social de l'UQO, ont dirigé le plus récent numéro de la revue spécialisée Économie et Solidarités qui vient de paraître sur les Presses de l'Université du Québec. Ce numéro porte sur les enjeux scientifique et politique de la gouvernance locale, et plus précisément sur comment analyser les réalités économiques, sociales et politiques qui se vivent à l'échelle locale aujourd'hui. Économie et Solidarités, La gouvernance locale, Vol. 30, no 2, 1999, 208 pages, ISBN 2-7605-1032-8, 20 $.


Des emplois étudiants à l'UQO subventionnés par le Ministère

À l'UQO, il y a plus d'un étudiant qui cherche un emploi à temps partiel pour l'aider à poursuivre ses études! Il y a aussi des unités administratives qui, de leur côté, cherchent des étudiants pour accomplir certaines tâches. Et bien maintenant, il existe un programme Études-travail mis sur pied par le ministère de l'Éducation du Québec qui permet à l'UQO d'embaucher des étudiants à temps partiel et de recevoir une subvention couvrant 50 % de la rémunération versée à chaque étudiant.

Ce nouveau programme vient à peine d'être instauré et déjà 13 étudiants ont entamé les démarches pour pouvoir en bénéficier. La participation financière du Ministère à ce programme pour cette première année d'essai s'élève à 560 000 $ pour l'ensemble des constituantes de l'Université du Québec, dont près de 34 000 $ pour l'UQO. Dans le cadre de ce programme, les étudiants ne peuvent travailler plus de 15 heures/semaine pour un maximum de deux semestres par année afin de favoriser la réussite des études. Chaque étudiant qui répond aux critères d'admissibilité peut ainsi obtenir une subvention allant jusqu'à 1500 $ au premier cycle et jusqu'à 2000 $ pour les cycles supérieurs.

Une invitation à tous les services de l'UQO

Selon Bill Atkins, directeur des Services aux étudiants, «Il s'agit d'un programme très avantageux tant pour l'étudiant que pour les unités administratives puisque ces dernières n'ont à débourser que 50 % de la rémunération pour chacun des postes. Il est important que les services qui relèvent directement de l'Université nous fassent part des offres d'emploi disponibles dans leur secteur le plus rapidement possible, afin qu'un maximum d'étudiants profitent de ce programme d'aide financière novateur. Comme il s'agit de la première année d'existence du programme, on ne sait pas encore s'il sera offert l'an prochain».

Tout ce que les unités administratives ont à faire, c'est de présenter une demande au Service d'aide à l'emploi qui, en retour, leur référera des candidats potentiels en vue d'effectuer la sélection finale.

Pour plus de renseignements sur le programme Études-travail, veuillez communiquer avec Martine Deschênes, conseillère en emploi, à la pièce B-0170 du pavillon Lucien-Brault, ou au poste 1684.


Un gros merci !!!

Objectif Centraide

Les donateurs de l'UQO ont de quoi être fiers puisque l'objectif de 18 750 $ fixé dans le cadre de la campagne interne Centraide a non seulement été atteint, mais il a été dépassé pour atteindre un total de 19 675,77 $ reçus en don !

Un gros MERCI donc aux membres de la communauté universitaire, à la Coop de l'UQO, au Service d'activités physiques et sportives, aux café-bars, au Centre de physio de Hull, à l'Association générale des étudiants et au Ciné-campus qui ont largement contribué à l'atteinte de cet objectif !

Un gros MERCI aussi à l'équipe de bénévoles internes : Claude Beauregard, Paul Boudreault, Martine Clément-Landry, Guylaine Cloutier, Marie Côté, Réal Croteau, Jacques Deschênes, Jean-Pierre Deslauriers, Robert Dupré, Ahmed Lakhsasi, Gina Lalonde, Elmustapha Najem, Daniel Pelletier et Marcelle Séguin.

La réussite de cette campagne interne vient consolider le succès de la campagne régionale et constitue un appui concret aux besoins de notre communauté régionale.

La campagne Centraide prenait fin le 24 novembre dernier.

65 000 $ remis en bourses à des étudiants

La fierté, l'émotion et aussi parfois la gêne étaient des sentiments palpables dans l'amphithéâtre bondé du pavillon Alexandre-Taché de l'UQO le 18 novembre dernier! Parents, amis, professeurs, membres du personnel administratif et donateurs s'étaient réunis dans cette salle pour rendre un hommage bien mérité aux récipiendaires des bourses d'études et d'excellence de la Fondation de l'UQO. En tout, 80 bourses d'études et 18 bourses d'excellence ont été remises pour un montant total de 65 000 $ dans le cadre d'une cérémonie bien spéciale, animée par le journaliste Pierre Donais.

Les récipiendaires ont reçu leur bourse des mains de représentants d'organismes et d'entreprises qui ont généreusement appuyé le programme de bourses. Les boursiers étaient sélectionnés par un jury formé de quatre personnes chargées d'étudier les candidatures reçues, choix qui s'est avéré difficile puisque tous les candidats avaient obtenus des résultats scolaires exemplaires dans des conditions pas toujours des plus favorables.

Fait particulièrement intéressant à noter, avec la distribution de ces bourses, la Fondation aura contribué plus de un million de dollars aux programmes de bourses et à divers projets de développement de l'UQO. «Cette somme est bien modeste en regard des besoins, a souligné Gilles Poulin, président de la Fondation de l'UQO, mais elle est énorme lorsqu'on considère qu'elle provient entièrement de la générosité de nos donateurs et de l'engagement de bénévoles qui consacrent temps et talents à une cause qui leur tient à coeur.» C'est Marie-Josée Thellend, étudiante à la maîtrise en éducation, qui a touché au millionième dollar en recevant sa bourse.

Au cours de cette soirée, le recteur Francis R. Whyte en a profité pour mettre en perspective la raison d'être de l'Université : «Nous existons pour les étudiants. Tout ce que nous pouvons faire pour rendre accessible l'enseignement supérieur et pour amener les étudiants à se surpasser, nous avance vers la réalisation de nos objectifs communs.»

Au moment de la création de la Fondation de l'UQO, la motivation principale était de supporter les objectifs de carrière des étudiants de l'Université. Aujourd'hui, la Fondation a élargi sa mission et a développé ses champs d'action de façon importante, mais elle demeure profondément attachée à sa motivation première qui est celle d'encourager ses étudiants à réaliser leur plein potentiel.

La cérémonie annuelle de remise des bourses d'études et des bourses d'excellence est donc particulièrement significative, puisqu'elle vient reconnaître l'effort remarquable fourni par un groupe d'étudiants qui deviendront, sans aucun doute, des acteurs clés pour l'avenir de la communauté et de la société.

Félicitations aux boursiers et bons succès pour la suite de leurs études !

Bourses 
d'excellence de la Fondation

Récipiendaires des bourses d'excellence de la Fondation de l'UQO présents à la cérémonie. Dans l'ordre habituel, rangée du fond : Marie-France Gauthier, Guillaume Bilodeau, Geneviève Couillard, Dominic Guénette et Lavagnon Ika. Au centre : Marie-Josée Thellend, Claudia Martinangeli, Christine Mantha, Marie-Aude Boislard-Pépin, Annie Grenier, Charles Vézina et Lise Gagné. À l'avant : Stéphanie Demers, Rachel Bergeron, Maude Thérien-Alary, Julie Bourbonnais et Tom Vigeant.

Récipiendaires des bourses d'excellence

Bourses de 500 $ - Études de premier cycle à temps partiel :

Marie-France Gauthier - Certificat en relations industrielles
Tom Vigeant - Certificat en administration

Bourses de 1 000 $ - Études de premier cycle à temps plein :

Guillaume Bilodeau - Baccalauréat en informatique, cheminement coopératif
Myriam Charron - Baccalauréat en informatique
Geneviève Couillard - Baccalauréat en administration
Stéphanie Demers - Baccalauréat en enseignement secondaire
Rachel Bergeron - Baccalauréat en informatique
Annie Grenier - Baccalauréat en relations industrielles
Dominic Guénette - Baccalauréat en enseignement secondaire
Marie-Aude Boislard-Pépin - Baccalauréat en psychologie
Julie Bourbonnais - Baccalauréat en éducation préscolaire et en enseignement primaire
Christine Mantha - Baccalauréat en travail social
Claudia Martinangeli - Baccalauréat en administration
Maude Thérien-Alary - Baccalauréat en administration

Bourses de 3 000 $ - Études de deuxième cycle :

Charles Vézina - Maîtrise en relations industrielles
Lise Gagné - Maîtrise en gestion de projet
Lavagnon A. Ika - Maîtrise en gestion de projet
Marie-Josée Thellend - Maîtrise en éducation


Les honneurs se succèdent en arts et design !

Les professeurs du module des arts ont de quoi être fiers de la relève qu'ils forment! C'est qu'en l'espace de quelques semaines, cinq étudiants et diplômés du programme de baccalauréat en arts et design se sont démarqués chacun à leur façon.

Une bourse des Femmes d'affaires du Québec

Étudiante de 2e année dans la concentration design graphique, Valérie Yobé était très heureuse quand elle a appris que sa candidature avait été retenue pour l'obtention d'une bourse d'études octroyée par l'organisme Femmes d'affaires du Québec. C'est le 2 décembre dernier que Valérie a reçu cette bourse de 2000 $ dans le cadre d'une cérémonie aux Jardins botaniques de Montréal. «C'est certain que je suis très contente de recevoir cette bourse, mais ce qui me fait le plus plaisir, c'est la reconnaissance qui m'est accordée pour tous les efforts que j'investis dans mes études !» Cette étudiante d'origine française, aujourd'hui citoyenne canadienne, effectue en fait un retour aux études puisqu'elle avait déjà fait des études en communications et travaillé dans ce domaine avant de venir s'installer dans la région et d'entreprendre une formation en design graphique à l'UQO.

Une bourse du Conseil des arts du Canada

En 1997, Stéphanie Lagüeux a reçu son diplôme de l'UQO en arts visuels. Aujourd'hui, grâce à une bourse du Conseil des arts du Canada, elle a l'occasion de réaliser son rêve : «Pour la première fois depuis la fin de mes études, je vais enfin pouvoir être une artiste à temps plein pendant huit mois !» Cette bourse substantielle de 15 000 $ lui permettra en effet de mettre sur pied un projet artistique dans la catégorie première oeuvre en art médiatique qui sera présenté à l'été 2000 au Centre d'exposition de Rouyn-Noranda. Stéphanie a choisi Internet pour donner vie à son oeuvre qui consistera en une installation vidéo en galerie où les spectateurs seront en interaction avec le site Internet. «Les rapports privilégiés que j'ai eu avec mes professeurs à l'UQO, du fait qu'il s'agit d'une petite université, m'ont permis d'aller plus loin et plus en profondeur, et ainsi de découvrir un attrait pour l'utilisation de l'informatique.» Pour le moment, Stéphanie travaille dans une entreprise où elle bâtit des sites Internet, mais elle espère que cette expérience artistique majeure la mènera à d'autres expériences qui lui permettront de s'épanouir en tant qu'artiste.

L'exposition Prémices

Trois diplômés de 1999 en arts visuels viennent également de recevoir une excellente nouvelle. Stéphanie Lalonde, Jonathan L'Écuyer et Dominique Schoovaerts sont les trois artistes sélectionnés pour participer à une exposition dans le cadre du programme Prémices qui aura lieu du 5 mars au 9 avril 2000 à la galerie Axe Néo-7. Cette exposition a pour but de donner de la visibilité chaque année à deux ou trois artistes talentueux de la région qui sont en début de carrière. «En plus d'offrir à ces artistes l'occasion d'exposer leurs oeuvres, nous préparons une publication qui leur sert de carte de présentation, ce qui les aide à se faire connaître», souligne Diane Génier, directrice de la galerie. Les artistes ont été sélectionnés pour la qualité de leur uvre individuelle et collective puisque l'un des critères recherchés est le sens commun qui lie le travail des artistes dans le but de présenter une exposition équilibrée.

Pour Dominique Schoovaerts, qui d'ailleurs est la fille du professeur Gustaaf Schoovaerts aujourd'hui à la retraite, «C'est un grand saut pour moi dans le domaine des arts contemporains ! Cette étape marque le début du grand cheminement de ma carrière d'artiste.» Bien qu'elle ait déjà à son actif deux expositions de ses peintures, dont une qui se déroule jusqu'au 18 décembre 1999 aux 4 jeudis, Dominique considère Prémices comme son véritable envol artistique.

Une fierté amplement partagée

Réal Calder, directeur du module des arts, partage la joie et la fierté des lauréats : «Depuis trois ou quatre ans, on remarque que de plus en plus de nos étudiants et de nos diplômés reçoivent ce genre de reconnaissance ou encore qu'ils sont en train de se placer et d'être actifs dans le milieu des arts et du design. Nous sommes très fiers d'eux ! Il ne faut pas oublier que chacun d'eux était en compétition avec tous les artistes de la région, du Québec et même du Canada, selon le cas, et que leur projet a été reconnu et retenu par des professionnels du milieu !

«Ça nous confirme en fait que nous faisons bonne route et que notre programme répond très bien aux besoins du milieu, et de cela aussi nous sommes très fiers !»

Claude Boudreau, nouveau directeur de la promotion des programmes

Le 15 novembre dernier, Claude Boudreau entrait en poste à l'UQO à titre de tout premier directeur du Bureau de la promotion des programmes. Il est arrivé les bras chargés de son bagage d'expérience en marketing et du milieu universitaire, fin prêt à relever de nouveaux défis.

Pourquoi avoir choisi de se joindre à l'équipe de l'UQO? D'abord, «parce que le poste reflétait une combinaison de mon expérience et de ma formation». Par ailleurs, après avoir travaillé cinq ans à l'Université d'Ottawa, dans un milieu bilingue, la possibilité de travailler dans une université entièrement francophone l'attirait beaucoup. Enfin, connaissant déjà bien l'UQO pour y avoir déjà enseigné un cours de marketing à titre de chargé de cours, il savait dans quoi il s'embarquait. «L'UQO est une université très humaine qui a beaucoup à offrir. À titre de directeur de la promotion, je peux dire que je n'ai aucun doute quant à la qualité de l'enseignement qui s'y fait et de l'environnement chaleureux qu'elle offre.»

Son expérience, il l'a accumulée, entre autres, à l'Université d'Ottawa au sein du Centre des carrières et des emplois, où il a mis à profit ses connaissances en marketing, en promotion et en communications, puis au Conseil des ressources humaines du secteur culturel, où il était directeur du marketing, et où il a élaboré des campagnes promotionnelles pour les jeunes du secondaire et de niveau collégial. Il agissait aussi occasionnellement comme consultant indépendant et expert-conseil en marketing et en ressources humaines.

Sa formation comprend un baccalauréat en commerce de l'Université d'Ottawa, une maîtrise en administration des affaires de la University of British Columbia et un certificat en administration des affaires internationales de Vienne, en Autriche.

Du pain sur la planche

Bien que le Bureau de la promotion des programmes repose sur une base très solide et que la présence de l'UQO soit bien établie dans le cadre de la tournée provinciale, grâce à tout le travail réalisé avant son arrivée, il y a beaucoup à faire pour réussir à augmenter le nombre de demandes d'admission et d'inscriptions.

Claude Boudreault

Un des premiers projets sur lequel l'équipe de promotion va se pencher est celui d'Internet et de la page Web de l'UQO. «On arrive à la première génération qui a passé tout le secondaire avec Internet. Pour ces étudiants, Internet est la source d'information numéro un. Il nous faudra donc maximiser son utilisation et la rendre plus conviviale et voir aussi comment on peut faire ressortir les points forts de chaque programme.» Le processus est déjà entamé avec le comité chargé du développement du site Web de l'UQO et des rencontres sont prévues avec tous les directeurs de module. C'est qu'il n'y a pas de temps à perdre avec la date limite d'acceptation des demandes d'admission pour l'année scolaire 2000-2001 qui approche à grands pas !

Maintenant que la promotion des programmes dispose de sa propre direction et de ressources supplémentaires, il sera possible de faire quelques changements. «Il va falloir réviser le plan d'activités. L'UQO va enfin pouvoir disposer d'une approche intégrée en matière de promotion et d'une planification à plus long terme, chose qui était pratiquement impossible auparavant avec les ressources alors disponibles.»

Premières impressions

Comment Claude Boudreau se sent-il après seulement quelques semaines en poste? «Très bien ! J'ai été bien accueilli par tout le monde et j'ai la chance d'avoir une équipe très dynamique qui a de très bonnes idées.» Avec Nathalie Tremblay et Guylaine Gagner, responsables de la promotion des programmes, Hélène Paquin, secrétaire de direction, et Claude Boudreau en tête, cette équipe a le vent dans les voiles !