JOURNAL DE L'UNIVERSITÉ DU QUÉBEC A HULL
(Volume 11, numéro 1 le 27 septembre 1999 )


Un vent de renouveau souffle sur le VRAR

L'UQO s'ouvre sur le monde

La Rentrée 1999

Bill Atkins Un passionné dans l'âme

Des étudiants de l'UQO se distinguent

Octroi de nouvelles subventions à l'UQO

ENCART - La rentrée

Allocution de M. Francis Whyte, recteur

Allocution de M. Pierre-Jacques Ippersiel, président du Conseil d'administration

La pensée du mois...

«Feritas, libertas, et virtus :
le bonheur, c'est la liberté, et la liberté, c'est le courage.»,

Extrait du discours de la Rentrée
de M. Pierre-Jacques Ippersiel.

Un vent de renouveau souffle sur le VRAR

L'arrivée de Louis Chapelain au poste de vice-recteur à l'administration et aux ressources (VRAR) n'a pas fini de se faire sentir. Après tout, son prédécesseur, Paul Legris, avait occupé le poste pendant 14 ans !

Un nouveau vice-recteur à l'administration et aux ressources signifie une nouvelle approche, une nouvelle philosophie et de nouveaux projets.

 

Louis Chapelain

Profil d'un homme à tout faire

On peut dire que Louis Chapelain arrive avec une riche expérience de gestion en milieu universitaire. Il a en effet travaillé au sein du réseau de l'Université du Québec depuis plus de 20 ans. Ses tout premiers débuts, c'est en 1971 qu'il les a faits au siège social de l'Université du Québec en participant à la planification et à la création du réseau qui, à ses dires, fut «un exercice passionnant». Au fil des ans, Louis Chapelain a occupé diverses fonctions administratives à l'Université du Québec à Montréal (UQAM), dont celle de cadre conseil au vice-rectorat à l'administration et aux finances. Il a aussi coordonné la planification physique et la réalisation de la première phase du campus de l'UQAM au centre-ville, ce qui constituait un projet majeur dans l'histoire de cette importante constituante du réseau.

Depuis 1988, M. Chapelain était directeur des services financiers à l'UQAM. À ce titre, il était responsable de la gestion de tous les fonds de l'université, de même que de l'élaboration et de la réalisation de nombreux projets.

Tout au long de ces années, il a su conjuguer des préoccupations financières à des considérations touchant toutes les facettes de l'activité universitaire.

Planificateur, conseiller, expert financier, négociateur, cadre, entrepreneur... Voilà autant de rôles qu'il a su tenir avec succès au cours de sa carrière. Son expérience à l'UQAM, jumelée à un interlude de six ans dans la pratique privée au cours duquel «la polyvalence était de rigueur», l'a bien préparé pour le poste qu'il a choisi d'accepter à l'UQO.

Ce qui a amené M. Chapelain à postuler au poste de vice-recteur, «c'est d'abord la somme de mes expériences dans le milieu universitaire. Il y avait aussi deux choses qui m'attiraient particulièrement : élargir mon champ d'intervention et étendre mon expertise au plan académique, c'est-à-dire sortir un peu de l'administratif et m'approcher des étudiants et des services d'appui aux étudiants».

Par ailleurs, l'UQO étant une constituante du réseau dans lequel il a évolué pendant tant d'années, il s'agissait pour lui d'un domaine connu. La transition de l'UQAM à l'UQO s'est donc faite de façon assez naturelle. Il n'y a pas de doute que ses compétences, reconnues par l'ensemble de ses collègues, viendront consolider les efforts du personnel déjà en place afin de poursuivre le développement de l'UQO.

Un rôle d'appui

Selon M. Chapelain, le VRAR joue un double rôle d'appui. D'un côté, les services de la bibliothèque, de l'informatique et de l'audiovisuel offrent un support académique direct et doivent être très près des directions de programmes. «Parmi mes priorités, je vais essayer de voir avec mes collègues comment assurer les meilleurs liens possibles avec les programmes afin que nos services soient branchés sur les besoins académiques.»

De même, les Services aux étudiants (SAE) ont un rôle important à jouer qui relève du support académique, et qui consiste à aider à lutter contre le décrochage et à favoriser la réussite des études universitaires. «Il y a un effort très particulier à faire à ce niveau, et pas seulement par les SAE, mais en collaboration avec les professeurs, les chargés de cours, les modules, les départements et les directions de l'Université.» Bien sûr, les SAE sont également importants pour la qualité de vie des étudiants. Ils ont la responsabilité de contribuer à l'animation du milieu. Selon M. Chapelain, «Il y a à l'UQO un défi important pour stimuler la vie étudiante et essayer de remédier au comportement de consommateurs de services».

Les autres services du VRAR sont davantage en support indirect, mais ils contribuent tout autant à l'atteinte des objectifs institutionnels. Une autre priorité de M. Chapelain est d'encourager et d'entretenir des liens étroits avec le secteur académique pour être à l'écoute des besoins et être en mesure de discuter ouvertement sur les contraintes financières, physiques ou autres et en venir à trouver des solutions optimales. «Il s'agit de tout un défi, mais il est important de garder de bons liens et d'assurer que les gens se comprennent pour oeuvrer ensemble à la mission de l'Université.»

Du côté des ressources humaines, cette année sera particulièrement chargée en termes de relations de travail. Les négociations avec le syndicat des professeurs se poursuit et celles avec le syndicat des chargés de cours et celui du personnel de soutien s'amorcent. «C'est une négociation raisonnée où les partenaires essaieront de travailler dans un climat de confiance.»

Un vent d'optimisme pour l'UQO

Ce n'est pas facile d'être vice-recteur à l'administration et aux ressources dans des années où les mots «compressions budgétaires» et «déficit» jettent une ombre permanente sur les universités et s'accompagnent d'une décroissance continue de l'effectif étudiant, d'une situation déficitaire, d'une perte de ressources humaines, etc. Et l'UQO ne fait pas exception à la règle! Depuis plusieurs années, les efforts de financement de l'Université ont pour principal but de réussir à rééquilibrer les budgets.

Mais voilà qu'un discours tout à fait inattendu, et combien encourageant, du nouveau ministre de l'Éducation du Québec, François Legault, vient redonner de l'espoir aux universités de la province. En juin dernier, dans le cadre d'une rencontre avec les recteurs des universités du Québec, le ministre Legault a demandé aux universités de travailler sur des plans «ambitieux» destinés à présenter leurs perspectives de développement et leurs besoins pour atteindre leurs objectifs. «Le message du Ministre était qu'il y avait de l'argent à réinvestir dans le réseau de l'éducation et qu'il fallait voir grand, ce qui, de prime abord, est très encourageant!»

Inutile de préciser que ce dossier constitue une des priorités du VRAR pour l'automne. Le plan de l'UQO présentera les grandes lignes de ce qu'elle sera dans trois ans et dans cinq ans et les moyens à utiliser pour y arriver. «C'est très motivant, mais aussi très exigeant.»

Un des éléments qui figurera certainement dans le plan est le rapatriement du campus Lucien-Brault sur le site Alexandre-Taché. Selon M. Chapelain, «C'est un vaste projet, fort coûteux, mais qui nous paraît essentiel pour le développement de notre université. La séparation des deux campus a des répercussions sur le fonctionnement, l'offre des services et la vie étudiante».

Quand peut-on s'attendre à entrevoir des résultats concrets découlant du projet présenté par l'UQO au ministre Legault ? Si tout se déroule comme le prévoit le calendrier serré du Ministre, des résultats pourraient se faire sentir dès 2000-2001. «Il y a longtemps que nous ne nous sommes pas trouvés dans une perspective où on nous permettait de rêver. C'est à suivre...»

À plus court terme...

Le Service de la bibliothèque aussi mijote un projet de grande envergure. Suite à la recommandation d'un comité de procéder à l'agrandissement de la bibliothèque du campus Alexandre-Taché, l'UQO pourrait bien devenir la première bibliothèque au Québec à bénéficier d'un concept d'intégration de toutes les technologies qui permettent d'avoir accès aux ressources documentaires. «Ce projet innovateur permettrait à notre bibliothèque de devenir un guichet unique offrant un accès multimédia à l'information. Reste encore à convaincre le Ministère...»

D'autre part, dès la rentrée, les nouveaux arrivants recevront une formation pour apprendre à utiliser le nouveau système de gestion des ressources documentaires Manitou. En outre, la Bibliothèque poursuit la tendance à acquérir de plus en plus de documents sous forme électronique dans un effort de substitution de l'information «papier» pour l'information numérique. «On en profite pour avoir accès à plus de choses qu'avant grâce à Internet.» La tendance est évidente : «Notre bibliothèque et notre service informatique s'orientent résolument vers l'avenir en vue d'offrir un service à la fine pointe».

Autre changement majeur à l'horizon, l'arrivée d'un nouveau système de gestion pour tout le réseau de l'Université du Québec. À l'UQO, les principaux secteurs touchés par ce changement seront les services financiers, les ressources humaines et le service des achats. L'implantation, prévue pour l'année 1999-2000, sera soutenue par beaucoup d'encadrement et de formation pour le personnel. «Ça risque de bouleverser les habitudes, mais c'est un changement pour le mieux. Le travail sera transformé en vue de simplifier, d'améliorer et d'accélérer les tâches quotidiennes.»

Du côté du Service de l'informatique, ce dernier s'est donné, entre autres, le mandat de trouver une solution en vue d'offrir l'accès au courrier électronique pour tous les étudiants et les chargés de cours de l'UQO. Par ailleurs, il ne faut pas oublier que c'est bel et bien cette année que nous allons passer à l'an 2000! «Au lieu de parler du bogue tant appréhendé, on va finalement le vivre!» De notre côté, tout semble sous contrôle. Pour nos partenaires, «c'est ce que nous verrons le 31 décembre 1999, à minuit une seconde...»

L'homme derrière le poste

Louis Chapelain a à coeur de travailler dans un environnement harmonieux où il est possible d'éviter les situations de conflits. «Pour moi, il s'agit d'une valeur très importante tant au niveau des relations interpersonnelles que des relations avec des groupes.» Selon lui, pour bien travailler avec les gens, il est nécessaire de maintenir une bonne communication et de travailler dans un esprit de collaboration.

Dédié à son travail et à son environnement, il se dit très à l'aise à l'UQO. «J'aime beaucoup le milieu universitaire, c'est très enrichissant. Je sens que le passage se fait bien (de l'UQAM à l'UQO) et que j'ai fait le bon choix.»

Et pour trouver l'équilibre entre sa vie professionnelle et sa vie privée, Louis Chapelain passe ses loisirs «dans la nature». Nul doute que la beauté de la région a pesé lourd dans la balance pour le décider à venir s'installer en Outaouais !


L'UQO s'ouvre sur le monde !

Il y a du nouveau au programme de maîtrise en gestion de projet. En effet, à la mi-octobre, l'UQO procédera au lancement du Réseau interaméricain en gestion de projet, ici même à Hull, en compagnie de ses quatre partenaires, soit : l'Université Catolica du Chili, l'Université del Valle de la Colombie, l'Université du Costa Rica et l'Instituto Superior Politecnico Jose Antonio Echeverria de Cuba.

L'idée de créer un réseau universitaire en gestion de projet a cheminé depuis 1993-1994 avec différentes interventions de Réjean Lefebvre, directeur du département des sciences administratives, avec des universités latino-américaines, notamment dans le cadre d'une année sabbatique en Colombie. «Nous avions de très bons contacts avec ces universités et, suite à de nombreuses demandes de leur part pour mettre sur pied un programme de maîtrise en gestion de projet, nous nous sommes dit qu'il serait profitable pour tous de créer un réseau de recherche et de formation en gestion de projet et de développer ensemble des choses intéressantes pour l'internationalisation de nos programmes respectifs.»

Deux premières rencontres ont déjà eu lieu au Costa Rica et à Cuba entre les représentants des universités membres du réseau au cours desquelles une étude de faisabilité et un plan stratégique furent réalisés.

La troisième rencontre aura lieu à l'UQO en octobre et marquera, entre autres, le lancement officiel du Réseau.

Le grand lancement

Les activités marquant la création du réseau sont prévues pour la semaine du 11 octobre. Outre le lancement officiel et la promotion du Réseau, il sera également question des activités académiques et de leur financement.

Au programme, des ateliers de travail entre les équipes de professeurs pour l'élaboration d'un plan d'activités académiques pour l'an prochain, des conférences, des activités de promotion et, bien sûr, la signature du protocole d'entente.

L'internationalisation de l'UQO

Selon Réjean Lefebvre, l'UQO doit faire face à son mandat de bien préparer les étudiants en les mettant en contact avec la nouvelle réalité de la mondialisation des échanges.

La réalisation de ce mandat passe par l'internationalisation de l'Université, c'est-à-dire qu'elle doit ouvrir ses programmes de formation avec des stages d'études et de travail à l'étranger, utiliser des approches de l'éducation à distance, favoriser l'apprentissage interculturel, se donner des infrastructures administratives multilangues, mettre sur pied des conférences, recevoir des professeurs étrangers, etc.

L'UQO n'en est pas à ses premières armes au chapitre des projets de collaboration internationale. Toutefois, la création du Réseau interaméricain viendra consolider de façon significative la place qu'occupe l'Université à l'échelle internationale, particulièrement en Amérique Latine, et lui permettra de profiter des compétences d'excellentes universités partenaires.

L'impact du Réseau sur le personnel de l'UQO

Est-ce que ça veut dire que tous les membres du personnel de l'UQO devront suivre des cours d'espagnol? Bien sûr que non, mais il s'agirait d'une excellente opportunité pour le personnel qui, du même coup, serait en mesure de communiquer plus facilement avec les étudiants étrangers qui fréquentent l'UQO. L'apprentissage de l'espagnol ouvrirait également la porte aux professeurs du département qui désirent participer à des échanges. Plusieurs d'entre eux ont d'ailleurs déjà entrepris des études pour apprendre cette langue qui occupe de plus en plus de place sur la scène économique et culturelle en Amérique.

L'impact du Réseau sur la communauté

La formation en gestion de projet intéresse de plus en plus d'organisations privées et publiques dans tous les secteurs d'activités (programmes sociaux, haute technologie, développement technique, etc.). Tous sont des utilisateurs potentiels des services et des programmes de formation offerts par l'UQO. L'ajout d'une dimension internationale au programme de maîtrise en gestion de projet constitue un avantage certain pour tous les étudiants et tous les employeurs de la région partenaires de l'UQO.

Le Bureau de liaison université-milieu (BLUM), par l'entremise du travail de son directeur, Jacques Carrière, a offert un support fondamental à la mise sur pied de ce projet de réseau. Une des fonctions du BLUM étant de s'occuper du développement international, «nous avons offert soutien et coordination logistique au département des sciences administratives qui avait initié le projet, a souligné Jacques Carrière. Il s'agit d'un projet important qui aura plusieurs retombées par rapport à l'internationalisation de l'UQO». Selon M. Carrière, dans les années 2000, les universités qui n'auront pas établi de liens internationaux se verront cantonnées à des universités régionales. «On se rend vite compte de l'ensemble et de l'importance des retombées positives de l'internationalisation, autant au plan de la recherche qu'à celui des échanges entre professeurs, pour n'en nommer que quelques-unes.»

M. Lefebvre et M. Carrière sont du même avis : les emplois de l'an 2000 ne vont pas se restreindre à l'Outaouais; ils auront, d'une manière ou d'une autre, des composantes internationales. Il faudra savoir comment préparer les étudiants à faire face aux défis de l'an 2000. Le Réseau interaméricain offrira justement l'opportunité à l'UQO de mieux se préparer à remplir ce nouveau mandat.


La Rentrée 1999

Le jeudi 9 septembre dernier, une cérémonie est venue marquer la Rentrée universitaire 1999. Cet événement traditionnel, qui a eu lieu au pavillon Lucien-Brault, a permis d'accueillir officiellement les nouveaux membres du personnel de l'UQO qui sont entrés en fonction au cours de la dernière année.

De plus, 12 bourses d'entrée de 1000 $ et 65 bourses de 500 $ ont été remises à 77 étudiants en première année au baccalauréat. Les récipiendaires sont choisis en fonction de l'excellence du rendement scolaire durant leurs études collégiales.

Félicitations aux boursiers !

Les boursiers


Les boursiers présents à cette occasion ont posé avec leur directeur de module. Deuxième rangée arrière à gauche : Guy Bellemare, directeur du module Relations industrielles, et Jean-Marc Meunier, directeur du module Travail social. Troisième rangée à gauche : Ilie Popescu, directeur du module Informatique. Quatrième rangée à gauche : Diane Bigras, directrice du module Sciences comptables. Première rangée à l'avant : Lisette Hay-Paquin, directrice du module Sciences de la santé, Francine Rancourt, directrice du module Sciences administratives, et Raymond Lévesque, directeur du module Éducation.

Liste des boursiers par programme

Baccalauréat en administration

Bourse de 1000 $
Sébastien Moffet
Bourses de 500 $
Anika Boutin, Jean-François Germain, Marie-Lise Lalonde, Mélissa Lepage, David Nantel, Karine Reinthaler, Michelle-Sophie Roberge et Nadia Roy-Boucher.

Baccalauréat en relations industrielles et en ressources humaines

Bourse de 1000 $
Marie-Claude Guay
Bourses de 500 $
Annie Bérubé, Roseline Guillemette et Nadya Turgeon.

Baccalauréat en psychologie

Bourses de 500 $
Charlaine Charron, Marilyn Guindon, Émilie Jetté et Marie-Ève Vaillancourt.

Baccalauréat en sciences comptables

Bourses de 1000 $
Danice Andrade, Julie Bureau, Véronique Côté, Marie-Claude Lanthier et Jean-François Vernier.
Bourses de 500 $
Nadia Benoit, Myriam Bertrand, Élise Charlebois, Tania Dessureault, Michelle Fortin, Isabelle Goudreau, Annie Labrecque, Fanny Ravenna, Anne-Marie Sirois, Benoît St-Jean et Mélissa Voyer.

Baccalauréat en travail social

Bourses de 500 $
Jennie Brennan et José Guénette.

Baccalauréat en psychoéducation

Bourses de 500 $
Amélie Provost, Julie Brodeur, Julie Deschênes et Véronique Poulin.

Baccalauréat en informatique

Bourse de 1000 $
Nicolas Emmerich
Bourses de 500 $
Antoine Fink, Véronique Fortin, Louis-Philippe Guillet-Bergevin et Éric Vachon.

Baccalauréat en génie informatique

Bourse de 500 $
Jean-François Brunet

Baccalauréat en arts et en design

Bourses de 500 $
Jonathan Crevier, Maïka Larouche, Mélissa Leduc, Marie-Ève Marois et Jérôme Mercier.

Baccalauréat en sciences infirmières

Bourse de 500 $
Isabelle Landry

Baccalauréat en orthopédagogie

Bourse de 500 $
Valérie Boissonneault

Baccalauréat en enseignement secondaire

Bourse de 1000 $
Valérie Perron
Bourses de 500 $
Marie-Noël Boisjoli, Olivier Desharnais, Annie Gauthier, Mélissa Labbé, Geneviève Ménard, Karine Quintal et Julie Vallières.

Baccalauréat en éducation préscolaire et en enseignement primaire

Bourses de 1000 $
Annie Bourdon, Sandra Major et Isabelle Pagé.
Bourses de 500 $
Marie-Claude Bénard, Sabrina Bernier, Vanessa Blais, Caroline Boucher, Caryne Cyr, Fanny Dicaire, Isabelle Dinel, Édith Gauthier, Pascale Girard-Toupin, Marie-Anik Landry, Mélissa Lavigueur, Julie Quevillon, Stéphanie Richer et Rachelle Sarazin.

 

Les nouveaux membres du personnel


Dix-huit nouveaux membres du personnel ont été présentés officiellement à la communauté universitaire. Ils posent ici en compagnie de Denis Dubé, vice-recteur à l'enseignement et à la recherche, Francis R. Whyte, recteur, Pierre-Jacques Ippersiel, président du Conseil d'administration (première rangée). Dans l'ordre habituel, quatrième rangée (arrière) : Dominique Charron, agent de recherche au Décanat des études, Sylvain Lemay, professeur au Département des sciences de l'éducation, Jean-François Savoie, Technicien en informatique et bureautique au Service de l'informatique et de l'audiovisuel, Marc Charron, professeur au Département des sciences de l'éducation. Troisième rangée : Bill Atkins, directeur des Services aux étudiants, Jacques Clément, professeur au Département des sciences de l'éducation, France Fouquette, agente d'information au Service de l'information et des relations publiques, Murielle Laberge, professeure au Département de relations industrielles, Larbi Talbi, professeur au Département d'informatique, Louis-Georges Cournoyer, professeur au Département de psychoéducation. Deuxième rangée : Suzanne Jolicoeur et Ouafa Nour El Alaoui, préposées aux affaires modulaires et/ou aux études de cycles supérieurs au Décanat des études, Francine Meunier, commis - gestion des dossiers au Bureau du registraire, Lorraine Labonté, secrétaire de direction au Service aux personnels, Stéphane Dambremont, responsable de laboratoire au Département d'informatique.

Absents : Louis Chapelain, vice-recteur à l'administration et aux ressources, Yamina Abiza, professeure au Département d'informatique, Catherine Lanaris, professeure au Département des sciences de l'éducation.


Bill Atkins
Un passionné dans l'âme !

Il l'avait prédit il y a cinq ans : «Pour mon prochain poste, j'irai vers l'ouest !»

La prophétie s'est réalisée : Bill Atkins, originaire de Québec, a quitté La Pocatière pour venir s'installer en Outaouais. Depuis le 26 juillet 1999, il est le nouveau directeur des Services aux étudiants (SAE) de l'UQO.

Son entrée en fonction est peut-être récente, mais déjà, le train roule à pleine vapeur! Avec ses priorités déjà bien établies et son expertise, Bill Atkins est fin prêt pour sa première rentrée à l'UQO.

D'où vient Bill Atkins ?

Avec quelque 20 ans d'expérience en matière de services aux étudiants, Bill Atkins était le candidat idéal pour le poste.

Diplômé de l'Université de Sherbrooke en Sciences de l'éducation (Éducation physique), ses premières amours ont été pour le sport. À peine sorti de son programme d'études, il s'est lancé à l'aventure en acceptant un premier poste à Shefferville où il occupait les fonctions de directeur adjoint du complexe sportif.

Il s'est ensuite joint à l'équipe du Cégep de Matane. D'abord régisseur du Centre de l'activité physique, il a petit à petit été mené à toucher aux services auxiliaires et communautaires, puis aux services pédagogiques du cégep.

Après cinq ans, le vent d'ouest a commencé à souffler. En effet, Bill Atkins est passé de la Gaspésie pour aller s'établir dans le Bas-Saint-Laurent où il a été directeur du Service des affaires étudiantes et communautaires du Cégep de La Pocatière pendant 13 ans.

Une solide expérience

Son expérience comprend, entre autres, toutes les tâches reliées à la gestion des installations et des programmes sportifs, à l'animation socioculturelle et sportive, au travail auprès des divers groupes et comités étudiants, à l'organisation des activités d'accueil, au service de logement et à la mise sur pied de programmes de bourses d'excellence et d'un programme d'aide psychosociale. Il a de plus touché aux communications, au recrutement et au marketing, en plus de s'acquitter des tâches de secrétaire général par intérim. Bref, on peut dire qu'il «a fait le tour». Sans compter les innombrables comités auxquels il a activement participé tant sur le plan professionnel que communautaire.

Pendant ces 20 années, Bill Atkins a appris, au travers de ses tâches quotidiennes, à être à l'écoute des besoins de la clientèle étudiante et à aller au-devant de ces besoins. C'est sur cette base qu'il a établi ses priorités avec les autres membres de l'équipe des SAE.

Les priorités des SAE

La priorité ultime : être à l'écoute des étudiants, bien les orienter et répondre à leurs besoins en leur offrant des services pertinents et de qualité.

On aura compris que pour Bill Atkins, l'approche client est de toute première importance. «Je crois sincèrement que la mise en place du concept de qualité performante, qui se veut d'abord et avant tout une approche humaine centrée à la fois sur le client et les ressources humaines de l'organisation, peut nous aider à relever les défis qui nous préoccupent.

Par cette approche, nous pouvons mieux écouter, comprendre et vérifier ce qui est important pour notre client. La mise en place d'une telle approche nous permet également de s'assurer que les ressources humaines de l'organisation aiment ce qu'elles font, ceux avec qui elles le font, ceux pour qui elles le font, et le tout avec passion... » (Extrait tiré du projet de maîtrise en éducation (administration scolaire) de Bill Atkins intitulé « Offrir des services de qualité dans un contexte de compressions budgétaires tout en favorisant le développement des ressources humaines ».)

1. Appui au niveau de la réussite scolaire :

Selon Bill Atkins, les étudiants sont les premiers responsables de leur réussite, et c'est important qu'ils le réalisent. «De notre côté, notre rôle consiste à leur faire prendre conscience qu'ils doivent développer une plus grande autonomie qu'au niveau collégial. De plus, il nous faut bien les informer et les appuyer dans ce processus et leur offrir une formation selon leurs besoins qui contribue à leur réussite scolaire, comme par exemple, des ateliers de gestion de temps, de prise de notes et autres. »

2. Service d'aide financière :

«Étant donné le nombre important d'étudiants ayant des besoins financiers et le nombre de programmes d'aide existants, nous devons absolument offrir un bon service à nos étudiants afin de les sensibiliser et de les informer quant aux facteurs financiers qui peuvent affecter leur réussite scolaire pour qu'ils profitent au maximum de l'aide disponible.» Par exemple, un étudiant qui travaille à temps partiel pour plus de 15 heures semaine peut compromettre ses chances de réussite scolaire. «Il nous faut donc nous préoccuper de ce phénomène».

3. Service de placement :

«Il est évident qu'il faut impérativement donner de bons outils aux étudiants pour qu'ils décrochent un emploi au terme de leurs études.» À court terme, les étudiants sont satisfaits, mais aussi, à plus long terme, «le fait d'avoir trouvé un emploi à la suite de leurs études incite en retour les diplômés à faire de la bonne publicité pour l'Université et, éventuellement, à établir un partenariat avec l'UQO en vue de créer de nouvelles places dans leur entreprise pour de futurs stagiaires ou de nouveaux diplômés».

4. Un environnement propice aux études :

«Il est nécessaire de mettre en place un environnement physique et humain qui fera en sorte que les étudiants auront envie de s'approprier leur milieu de formation et de s'impliquer activement en vue de l'améliorer.» Selon Bill Atkins, ce sont souvent ces expériences qui font que l'étudiant bénéficie au maximum de sa formation.

Aussi, «l'UQO a l'avantage d'être un petit milieu, ce qui facilite les contacts et la collaboration entre tous les secteurs et en fait un milieu plus humain. Il n'en tient qu'à nous de faire jouer cet avantage en notre faveur».

Une des grandes priorités des SAE est de maintenir et de véhiculer cette approche humaine. «L'écoute active est à la base d'un bon service à la clientèle puisqu'elle permet de bien saisir les besoins de cette clientèle pour, en retour, offrir un service pertinent et de qualité.»

De même, Bill Atkins croit en la nécessité d'assurer et de maintenir un dialogue constant et une certaine cohésion entre les divers groupes et comités étudiants en vue de travailler ensemble pour offrir les meilleurs services possible et pour mieux utiliser les ressources.

Une autre priorité des SAE est de sensibiliser les étudiants à l'importance d'un style de vie équilibré alliant l'activité physique aux activités scolaires et sociales, d'où l'importance de les encourager à prendre part, entre autres, aux activités sportives offertes par le centre sportif de l'UQO. Et là, on retourne aux premières amours de Bill Atkins...

Mais qui est Bill Atkins?

Bill Atkins

Une personne passionnée qui aime «le monde» et qui aime être près des gens et travailler avec eux.

«Je fais confiance aux gens et je pourrais donner ma chemise. Je suis peut-être même un peu naïf parfois...»

C'est aussi une personne qui va au bout de ses idées. «Je suis tenace! Quand j'ai une idée qui peut donner de bons résultats, je vais taper sur le clou souvent. Et ce n'est pas de l'entêtement, c'est de la ténacité!»

De l'énergie, il en a à revendre! Des idées, il en a plein la tête! Quand il parle de l'importance du rôle de son secteur et surtout des étudiants, il en parle avec passion et ses yeux brillent.

«Je crois beaucoup aux étudiants et à l'importance de les impliquer dans leur propre réussite et de les aider à atteindre l'équilibre entre leur vie personnelle et scolaire.»

Son but ultime ? «Je veux que les étudiants, quand ils vont quitter l'Université, disent : " J'ai adoré mes études! Ne vous posez pas de questions. Si vous voulez aller à l'université, allez à l'UQO! C'est un super endroit où on nous écoute et où on nous donne de bons services et une excellente formation ".»

Le thème de la rentrée 1999? On ne sera pas surpris : «Partenaires pour le développement d'une vie étudiante stimulante!»


Des étudiants de l'UQO se distinguent

Cinq étudiants en sciences comptables de l'UQO se sont classés parmi les meilleurs au Québec et au Canada dans le cadre des examens de l'Ordre des comptables généraux licenciés (CGA) qui ont eu lieu en juin dernier.

Au total, 74 étudiants de l'UQO ont pris part à ces examens qui touchaient aux matières suivantes : comptabilité financière, finance, fiscalité, vérification de gestion et vérification publique.

Quelques faits saillants

Parmi les universités québécoises qui présentaient cinq candidats et plus, l'UQO est arrivée première en vérification de gestion (MU1) et deuxième en comptabilité financière (FA4).

De plus, cinq étudiants de l'UQO se sont classés parmi les cinq meilleurs au Québec et les sept meilleurs au Canada en vérification de gestion (MU1) :

Pierre-Yves Daoust : 1er au Québec et 1er au Canada.
Mélanie Bolduc : 2e au Québec et 2e au Canada.
Mathieu Le Sage : 3e au Québec et 4e ex aequo au Canada.
Annick Bisson : 5e ex aequo au Québec et 7e ex aequo au Canada.
Stéphanie Côté : 5e ex aequo au Québec et 7e ex aequo au Canada.


Félicitations!!!


Octroi de nouvelles subventions à l'UQO

Chaque année, les professeurs de l'Université du Québec à Hull obtiennent l'appui financier d'organismes subventionnaires pour pousser plus loin leurs travaux de recherche.

Les subventions viennent de cinq sources : le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie (CRSNG), le Fonds pour la formation des chercheurs et l'aide à la recherche (FCAR), le Conseil de recherches en sciences humaines du Canada (CRSH), le Conseil québécois de la recherche sociale (CQRS) et le ministère du Développement des ressources humaines du Canada (MDRHC).

Voici les nouveaux projets de recherche subventionnés par ces organismes à compter de cette année (1999-2000) :

Département d'informatique :


Département de psychoéducation :


Département des sciences de l'éducation :


Département de travail social :

À ces subventions, s'ajoutent de nombreux contrats et commandites. Si vous désirez obtenir de l'information supplémentaire concernant les travaux de recherche subventionnés menés par les professeurs de l'UQO, visitez le site Web de l'Université sous la rubrique Inventaire du financement à l'adresse suivante : www.uqo.ca/vrer.

LA RENTRÉE UNIVERSITAIRE 1999-2000
Allocution de monsieur Francis R. Whyte, recteur
Le 9 septembre 1999

 

J'ai le grand plaisir de souhaiter à toutes et à tous une très fructueuse année universitaire 1999-2000 et une bienvenue très particulière aux nouveaux membres du personnel qui se sont joints à notre communauté cette année, et que nous allons saluer tout à l'heure.

La rentrée, c'est surtout la rentrée des étudiants, qui sont la raison d'être de l'Université. Rendre les études universitaires accessibles à tous ceux qui voudraient en profiter et qui en ont la capacité est un objectif prioritaire de l'Université, ainsi que de la Fondation de l'UQO, et les programmes de bourses sont un moyen privilégié pour y arriver.

Francis Whyte

Aujourd'hui, nous sommes à la deuxième année du programme de bourses d'admission de l'UQO, programme par lequel nous voulons favoriser l'inscription des nouveaux étudiants à temps complet dans les programmes de baccalauréat.

Il s'agit cette année d'un programme de 44 500 $, soit 12 bourses de 1 000 $ chacune et 65 bourses de 500 $. J'aimerais féliciter très chaleureusement tous nos récipiendaires de cette année.

Quand on parle de l'expérience universitaire, cependant, il n'y a pas que les études. Toutes sortes de possibilités s'offrent à vous pour devenir des partenaires pour une vie étudiante stimulante et pour vous intégrer au niveau des activités para-académiques. Les Services aux étudiants, les diverses associations étudiantes, le Service des activités physiques et sportives, la Coopérative de l'UQO, en sont des véhicules de première importance sur le campus.

Les occasions ne manqueront pas non plus d'échanger avec des étudiants d'autres universités. Par exemple, l'UQO sera l'hôte cette année de trois activités importantes regroupant des étudiants de toutes les universités québécoises : le colloque des étudiants de différentes universités qui se préparent pour l'enseignement au secondaire; le concours d'excellence en relations industrielles, et, enfin, dans le domaine de la psychoéducation, on se prépare à recevoir des étudiants d'un peu partout pour la tenue des jeux du Psychoed-Fest II.

L'UQO qui vous accueille aujourd'hui est une jeune université en développement. Cette nouvelle année débute avec le démarrage de 4 nouveaux programmes : la concentration en bande dessinée au baccalauréat en arts et design, le programme court de deuxième cycle en administration scolaire, le MBA en services financiers, en collaboration avec l'UQAM et l'Institut des banquiers canadiens, et le certificat en toxicomanie avec l'Université de Sherbrooke (relance du programme).

L'hiver dernier on avait démarré aussi le programme court de deuxième cycle en pratique privée en sciences infirmières. À l'automne, ce cours sera dispensé sur Internet.

En plus, vous arrivez justement à l'université au moment où un vent de renouveau commence à souffler. Après des années de compressions et de coupures dans le réseau universitaire québécois, il semble que nous soyons au seuil d'une période prometteuse pour la relance de l'enseignement supérieur. Sans aucun doute, au cours des cinq années à venir, nous verrons une croissance importante à l'UQO, qui lui permettra d'offrir toute une nouvelle gamme de possibilités à ses étudiants et à la population de la région. Vous serez ainsi appelés à participer et à contribuer à ce grand projet d'avenir que constitue l'UQO.

En terminant, j'aimerais vous présenter les membres de la direction de l'Université. Vous ne nous verrez pas à tous les jours dans les salles de cours, mais, tout comme les autres membres du personnel de l'Université, nous sommes là pour vous.

Madame Micheline Bondu, secrétaire général, est responsable des aspects réglementaires de l'Université, du fonctionnement du Conseil d'administration et de la Commission des études.

Monsieur Louis Chapelain, vice-recteur à l'administration et aux ressources, est responsable des services d'appui qui permettent à l'Université de fonctionner comme lieu d'enseignement et de recherche. Par exemple, la bibliothèque, l'informatique, les terrains et bâtiments, le service des finances, les services aux étudiants, etc. Il est également responsable des relations de travail. Monsieur Chapelain est nouvellement venu à l'UQO, étant entré en fonction au mois de juin.

Monsieur Denis Dubé, vice-recteur à l'enseignement et à la recherche, est celui qui veille à la qualité de la formation que vous recevez à l'Université, qui est responsable de son développement académique et qui encadre le progrès scientifique de l'établissement.

Bonne année à vous tous et à tous nos étudiants. Sachez que les professeurs, les directeurs de modules et de programmes et tous les membres du personnel sont prêts à vous recevoir et à vous accompagner au cours des mois à venir.


LA RENTRÉE UNIVERSITAIRE 1999-2000
Allocution de monsieur Pierre-Jacques Ippersiel, président du Conseil d'administration
Le 9 septembre 1999

Tout d'abord, je tiens à souhaiter la bienvenue dans notre région à ceux et celles parmi vous qui viennent tout juste de s'y installer. J'espère que vous apprendrez à l'aimer tout autant que nous l'aimons.

En réfléchissant à cette rentrée universitaire, la première pour certains d'entre vous, et c'est excitant, la dixième ou la quinzième pour d'autres, et c'est le défi du renouvellement, il m'est venu à l'esprit quelques idées que je souhaite partager avec vous.

En premier lieu, je crois utile de réaffirmer haut et fort, la très grande importance de notre université dans le développement de notre région. L'UQO est un des moteurs du développement de la région, et le plus important à mes yeux, puisqu'il permet d'accéder au savoir, ce nouveau nom du développement. L'ignorance et les préjugés, encore trop nombreux chez nous ne pourront disparaître que chassés par la force de la connaissance, moyen le plus efficace pour arriver à la dignité humaine.

Pierre-Jacques Ippersiel

Merci à l'UQO d'être un lieu du savoir.

Et puis notre région, comme le reste du monde d'ailleurs, a besoin d'êtres libres, d'hommes et de femmes dirigés par la force de leur réflexion, l'acuité de leur conscience et la rigueur de leur jugement. Dans ce monde difficile qui est le nôtre, les choix sont illimités, les influences innombrables, l'aliénation facile et la consommation omniprésente.

Seuls des êtres libres, libres dans leurs pensées, libres dans leurs comportements, libres dans leurs choix, libres face à la consommation, libres dans leurs amours, seuls ces êtres pourront avancer et faire avancer le milieu dans lequel ils sont.

Merci à l'UQO d'être un lieu d'apprentissage de la liberté.

Et en troisième lieu, c'est le concept de fierté qui s'est imposé à mon esprit. Oui, cela peut vous paraître bizarre de parler de fierté dans un temps où certains médias et certains humoristes font des efforts inouïs de désintégration, de cynisme et de destruction. Y a-t-il une seule réalité qui n'ait été ridiculisée par les professionnels de l'humour? Pourtant y a-t-il un seul être parmi nous qui peut vivre l'amour de sa vie et avoir, en même temps, le goût de le détruire par le cynisme? Je crois qu'on ne tourne pas, sans conséquence, toute chose au ridicule.

Vous savez peut-être que fierté vient d'un mot latin qui signifie féroce par opposition à apprivoisé . La fierté n'a rien d'une vertu passive; elle est empreinte d'énergie, d'audace et de courage. La fierté n'est probablement pas un objectif que l'on peut s'assigner, mais elle est un résultat que l'on peut espérer.

Merci à l'UQO d'être un lieu de fierté.

Et je conclus en partageant avec vous cet adage latin qui avait cours au temps de mes études, soit feritas, libertas, et virtus qui se traduit par le bonheur, c'est la liberté, et la liberté, c'est le courage .

Bonne rentrée académique à chacune et à chacun.